Il s’est engagé à améliorer la gestion du pays, en opérant des changements utiles aux niveaux des principaux secteurs d’activités, comme l’agriculture, la santé, l’enseignement et la culture.
A’hmed Ouyahia, secrétaire général du RND, a animé un meeting populaire, hier, dans l’enceinte de la salle omnisports attenante au stade de l’Unité africaine à Mascara.
En introduction à son discours, le chef du RND et néanmoins chef de cabinet de la présidence de la République a mis l’accent sur les circonstances défavorables dans lesquelles se déroule cette campagne, axant son intervention sur l’analyse des différents points contenus dans le programme de son parti pour convaincre, le cas échéant, les électeurs à voter pour les candidats RND. Avant de s’étaler sur ce point, il a rappelé que le choix des candidats n’a pas été guidé par la Chkara. « Ce sont des citoyens honnêtes exempts de tout reproche », dira-t-il. « Notre politique est à même de résoudre la crise financière que traverse le pays. Si vous nous accordez votre confiance, nous nous engageons à améliorer la gestion du pays en opérant des changements utiles aux niveaux des principaux secteurs d’activité dont l’agriculture, la santé, l’enseignement et la culture. ». Dans le même contexte, il a tenu à faciliter les rapports des citoyens avec l’administration. A ce titre, il a déclaré que « si nous gouvernerons, nous opterons pour la décentralisation des activités permettant aux communes de s’impliquer davantage dans les opérations de gestion et d’investissements ». Par ailleurs, il a réitéré la position de son parti concernant la peine de mort qu’il revendique, depuis le début de la campagne, contre les auteurs de rapt et les trafiquants de drogue. Ouyahia a souligné dans ce contexte que « notre souci majeur est de protéger les populations », ce qui est, selon lui, le but de l’application de la peine de mort contre ces deux catégories de criminels. Il a, par ailleurs, exhorté les militants de son parti « à faire preuve de sagesse, de vigilance et de patience », car, a-t-il dit, « le pays a besoin de stabilité », arguant que « les Algériens n’ont rien à voir avec Daech ». Idem pour la secte Al Ahmadia, dont Ouyahia exclu tout lien avec les Algériens, en soulignant que « nous n’avons rien à voir, aussi, avec cette secte. Faisant le parallèle avec les pays voisins, il a appelé ses militants à « voir ce qui se passe dans les pays voisins » pour « vous rendre compte que nous vivons dans la sécurité la plus absolue ».