Aïd al-Adha 2024 – France: les préfectures rappellent les conditions de l’abattage rituel

Aïd al-Adha 2024 – France: les préfectures rappellent les conditions de l’abattage rituel

Selon les calculs astronomiques, la célébration de l’Aïd Al-Adha (la fête du sacrifice), ou l’Aïd el-Kébir, qui est la fête la plus importante, de l’année, pour les musulmans, devrait avoir lieu, cette année, vers dimanche 16 juin. En France, les autorités commencent déjà à rappeler les mesures à respecter et les sanctions encourues.

En effet, depuis le début de cette semaine, les préfectures françaises multiplient les annonces au sujet des dispositions réglementaires relatives à la célébration de la fête de l’Aïd.

Aïd Adha en France : l’abattage rituel, à quelles conditions est permis ?

Les musulmans de France souhaitant célébrer la fête de l’Aïd par le sacrifice d’un mouton, peuvent acheter de la viande abattue après de leur boucher d’une grande surface, ou s’adresser à l’un des sites temporaires autorisés à effectuer l’abattage rituel et à commercialiser des moutons pour l’Aïd, rappellent les autorités françaises dans un communiqué publié le 27 mai dernier sur le site du gouvernement.

Par ailleurs, l’abattage d’un mouton en France n’est autorisé que dans des sites spécialement habilités par les préfectures. Ce processus assure le respect de la protection animale et garantit les bonnes pratiques sanitaires et d’hygiène.

Les autorités françaises informent que ces sites sont inspectés en amont et lors de l’abattage par des agents des services vétérinaires de la direction départementale de la protection des populations pour garantir le respect de ses règles.

Abattage rituel : voici les sanctions encourues en France

Dans ces conditions, il appartient aux personnes désireuses de sacrifier un mouton à l’occasion de la fête de le réserver auprès de l’un des établissements en question. Afin de lutter contre les abattages clandestins hors des abattoirs, il est rappelé qu’il est interdit, aux particuliers d’acheter, de détenir et de transporter des ovins, des caprins ou des bovins. Ces mesures s’appliquent jusqu’au 30 juin 2024.

Il est à rappeler que l’abattage d’un animal en dehors des abattoirs et la mise à disposition d’un lieu d’abattage non agréé est un délit. Et expose la personne concernée à une peine de six mois d’emprisonnement. Mais aussi, une amende de 150 000 euros. De plus, le transport d’animaux vivants dans des conditions ne satisfaisant pas à leur bien-être est une infraction punie d’une amende de 750 €.


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