L’Aid El Adha de l’année 2022 approche à grands pas, et les Algériens sont à l’affût de toute information liée à la disponibilité du bétail ou au prix de celui-ci. Mais au-delà de l’achat du mouton pour l’occasion, il faut penser à l’abattage de la bête et au respect des règles sanitaires.
C’est dans ce contexte que le Ministère de l’Agriculture et du développement rural a annoncé la mise en place de certaines mesures. Par le biais d’un communiqué publié sur la page Facebook officielle de l’institution, des détails ont été révélés quant à la mise en place d’un système d’encadrement sanitaire et vétérinaire
Le ministère a affirmé que ce dispositif est affecté aux points de vente de bétail mais aussi aux abattoirs autorisés. En prévision du jour de l’Aïd, le ministère a mobilisé l’ensemble des professionnels nécessaires au rituel du sacrifice dont des vétérinaires et des fonctionnaires pour accompagner les éleveurs.
De plus, il assure l’ouverture de tous les abattoirs ayant une autorisation et ce sur l’ensemble du territoire national, afin d’offrir aux citoyens les meilleures conditions possibles.
En effet, selon le même communiqué, “ tous les abattoirs autorisés seront ouverts à l’échelle nationale durant les jours de l’Aïd el Adha pour l’accomplissement du sacrifice dans de bonnes conditions sanitaires ».
Les prix des moutons toujours en hausse
Cette année, le prix des moutons est un réel frein à l’achat. Les citoyens se retrouvent en difficulté, face à des prix souvent très élevés comparés au pouvoir d’achat et au salaire moyen du peuple. Les points de vente de moutons à Relizane, par exemple, exposent des prix allant de 35.000 à 90.000 DA. Au niveau de points de vente de la capitale, il faut au moins 50.000 dinars pour pouvoir se procurer un mouton.
Selon le témoignage d’un éleveur au média TSA, “un mouton qui est proposée cette année à 50.000 DA valait 35.000 DA l’année passée à la même période.” Ils expliquent cette hausse par la sécheresse qu’a connu le pays, et la hausse des prix des aliments dédiés aux animaux.
D’après certains éleveurs, les prix du mouton peuvent atteindre les 110.000 DA, un tarif insensé pour bon nombre d’Algériens. Beaucoup retardent l’échéance et préfèrent attendre les derniers jours précédant l’Aïd, dans l’espoir que les prix baissent.