ALGER – Au total 60.362 commerçants seront réquisitionnés pour assurer la permanence de l’Aïd El Fitr, a annoncé jeudi un communiqué du ministère du Commerce.
En application des dispositions de l’article 8 de la loi 13-06 modifiant et complétant la loi 04-08 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales, les services du ministère du Commerce ont élaboré un programme de permanence des commerçants durant l’Aïd El Fitr, précise la même source.
La permanence concernera 4.992 boulangers, 33.475 commerçants activant dans l’alimentation générale, fruits et légumes,11.526 dans des activités diverses et 445 unités de production (141 laiteries, 270 minoteries et 34 unités de production d’eaux minérales).
Le nombre de commerçants réquisitionnés a ainsi été renforcé cette année et revu à la hausse de l’ordre de 19 %, par rapport à l’année 2018.
A cet effet, 2.233 agents de contrôle ont été affectés à travers l’ensemble du territoire national pour le suivi de la mise en œuvre de ce programme des permanences.
Rappelant l’adhésion habituelle des commerçants en vue d’assurer l’approvisionnement de la population durant les fêtes nationales et religieuses, le ministère du Commerce appelle les commerçants réquisitionnés à contribuer massivement à la réussite de cette opération.
Il a également informé les commerçants de l’obligation de procéder après l’Aïd El Fitr à la reprise des activités commerciales conformémant aux nouvelles dispositions de la loi 04-08, régissant les congés durant les fêtes légales et religieuse et les invite à ce titre à la réouverture de leur commerce, souligne le communiqué.
Pour rappel, l’application de la permanence des commerçants pendant les fêtes légales nationales et religieuses a commencé en 2012 suite à l’amendement de la loi 04-08 fixant les conditions de l’exercice des activités commerciales, par l’introduction d’une disposition obligeant les commerçants à assurer une permanence durant ces fêtes.
Cette loi prévoit des sanctions à l’encontre des récalcitrants dont la fermeture des locaux commerciaux pour une durée d’un (1) mois assortie d’une amende allant de 30.000 à 200.000 DA contre les contrevenants.