Aide sociale : le gouvernement mise sur un « meilleur ciblage »

Aide sociale : le gouvernement mise sur un « meilleur ciblage »

Devant les membres du sénat, le premier ministre, Aimene Benabderahmane, a défendu le plan d’action de son gouvernement. Parmi les point sur lesquelles il s’est penché, figue la politique d’aide sociale. Une question qui revêt la plus grande importance au moment où la société glisse peu à peu vers un appauvrissement de ses franges les plus défavorisées.

Le premier ministre a indiqué devant les membres du Conseil de la Nation que le registre national unifié sera bientôt prêt. L’élaboration de ce registre s’inscrit dans le cadre d’une politique de l’état plus « plus ciblée », qui vise à aider les catégories les plus vulnérables.

Ciblage social : un espoir pour les plus pauvres ?

Le premier ministre a notamment affirmé que son gouvernement va tout miser pour un « meilleur ciblage » des franges les plus appauvries de la société Algérienne. Benabderahmane a aussi rappelé que 1.900 milliards de Dinars sont alloués aux transferts sociaux, soit 9,4 % du PIB  et 23,78 % du budget de l’État.

Le gouvernement, selon le premier ministre s’engage donc dans une politique qui consiste en une réforme du modèle d’aides sociales. Les parties les plus défavorisées et nécessiteuses de la société vont désormais bénéficier transferts monétaires.

Les familles les plus touchées par la crise inflationniste et par l’appauvrissement dû à la dévaluation de la monnaie nationale vont donc bénéficier d’un revenu supplémentaire qui vise à couvrir la hausse généralisée des prix, notamment ceux des denrées alimentaires.

Benabderahmane a rappelé que le plan d’action de son gouvernement a notamment comme axe prioritaire « le renforcement de la cohésion sociale par l’augmentation et le soutien du pouvoir d’achat des citoyens et l’amélioration de la prise en charge des catégories défavorisées ».