Aïn Temouchent: Les chantiers de l’enseignement supérieur passés en revue

Aïn Temouchent: Les chantiers de l’enseignement supérieur passés en revue

Par Saïd Mouas

Aïn Temouchent: Les chantiers de l’enseignement supérieur passés en revue
  Une visite de routine qui n‘a pas duré très longtemps, comme si la fournaise qui sévit avait jeté sa chape de plomb. M. Tahar HADJAR, ministre de l’Renseignement supérieur et de la Recherche scientifique était en visite avant-hier à Aïn Temouchent où il s’est rendu au centre universitaire Ahmed Belhadj Bouchaïb pour s’enquérir essentiellement de l’état d’avancement de deux blocs pédagogiques d’une capacité de 4.000 places, lancés, l’un le 24 avril 2016 et l’autre le 14 septembre 2014.

Accompagné des autorités locales, le représentant du gouvernement a pris connaissance des contraintes qui ont affecté la livraison dans les délais des entités A et B confiées à une seule entreprise locale. Le taux de réalisation étant estimé à 80%, l’achèvement des travaux est prévu à la fin du mois de septembre prochain, si toutefois le promoteur, comme il s’y est engagé, parvient à renforcer les équipes d’ouvriers et augmenter ainsi la cadence de travail du chantier. Rien que pour l’entité B dont le coût, selon l’avenant 4, a été fixé à 828 739 875, 00 DA, pas moins de 15 salles de cours, 09 de T.D., 05 amphis, 03 laboratoires et 06 salles pour enseignants viendront relâcher la pression enregistrée durant ces trois dernières années. Idem pour le module B d’un montant de 664 850 527, 56 DA, après deux avenants et qui comporte moins d’équipements. Mais il est peu sûr, selon la cellule technique de suivi du CUAT, que l’échéance arrêtée puisse améliorer la situation malgré les assurances données. On s’achemine vraisemblablement vers le système à plusieurs vacations afin de permettre aux 10. 000 étudiants attendus à la prochaine rentrée universitaire d’honorer leurs cours. Pour l’instant 7.600 places seront disponibles dont 1.600 + 400 livrés lors de la précédente saison universitaire et auxquelles il faut ajouter les 4.000 existantes depuis l’ouverture du centre ainsi que les 1.600 livrables au mois de septembre 2018. Soit un déficit de 2.400 places pédagogiques. La réception complète des deux entités évoquées pourrait sensiblement atténuer le manque enregistré.

S’agissant des logements de fonction destinés à l’encadrement, deux quotas de 50 logements chacun sont pratiquement à la phase finale et seront probablement distribués d’ici le mois de septembre. Une bonne nouvelle qui va contribuer à la stabilité du personnel enseignant et à l’amélioration du rendement pédagogique.