Grâce au recul considérable du Covid-19 qu’a connu l’Algérie ces derniers temps, on s’ouvre de plus en plus au monde. Reprise des traversées maritimes et réouverture partielle des frontières aériennes, il ne reste plus qu’à programmer son voyage. Cependant, un seul élément peut freiner tout cela : le prix des billets.
La cherté des billets est un véritable inconvénient qui se répand pour toucher aux billets de plusieurs destinations sur Air Algérie au point de susciter l’indignation de la classe politique.
Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Abderrezak Makri s’est exprimé à ce sujet, déplorant la situation que vit la diaspora algérienne, qualifiant les chiffres « d’énormes » en indiquant que sur ce rythme-là » On travaille pour le compte des compagnies aériennes françaises ». Il a également pris l’exemple des prix des billets chez les pays voisins qui est loin de la cherté à laquelle notre diaspora fait face.
Ce n’est pas mieux chez les autres compagnies aériennes
Un réel obstacle pour les Algériens en France souhaitant revenir, car la cherté ne se trouve pas uniquement chez Air Algérie, mais même chez les agences à l’étranger qui affichent les billets à des prix très chers comme l’agence Lidl voyage qui propose un billet aller-retour pour 1802 euros pour des vols programmés du 22 au 29 octobre.
Alors que le prix d’un billet aller simple sur le site d’Air Algérie est fixé à partir de 473 euros, chez Transavia il peut aller jusqu’à 590 euros et chez Air France à partir de 786 euros.
Cherté des billets : le rabat-joie
Rappelons que les prix des billets de trois destinations en particulier ont choqué la toile à savoir un billet aller simple de Dubaï qui coûte près de 1000 euros (997 euros), un billet aller simple de Londres fixé à partir de 525 livres sterling et un billet aller simple pour la ligne Montréal – Alger en classe économique est fixé à partir de 1222 dollars.
En effet, les autorités algériennes ont augmenté le nombre de vols autorisés en réponse à la forte demande, une augmentation que certains voyaient comme lueur d’espoir pour voir les prix des billets d’avion baisser notamment avec la reprise des traversées maritimes, mais ce n’est pas le cas.
La cherté se répand de plus en plus et l’indignation ne change pas pour autant la situation. Les autorités algériennes vont-elles réagir face à cela ? Seul l’avenir nous le dira.