La direction générale d’Air Algérie compte fermer graduellement des agences commerciales, notamment dans les grandes villes. L’opération a déjà commencé dans la wilaya d’Alger où le nombre de ces agences est passé de 32 à 27.
«Cela n’est pas la conséquence de la crise financière mais d’une nouvelle stratégie pour se mettre au diapason des compagnies internationales qui utilisent depuis des années les nouvelles technologiques dans la gestion de la billetterie», a affirmé le directeur commercial d’Air Algérie, Zouheir Houaoui,
Le client peut désormais utiliser internet y compris par le biais de son Smartphone pour effectuer une réservation ou acheter son billet à partir de son bureau ou de chez lui. «Le but est de se rapprocher du maximum de clients pour offrir une meilleure qualité de service», a-t-il ajouté.
Pour ce qui est du devenir du personnel, le responsable affirme que les travailleurs des agences fermées seront redéployés dans d’autres agences qui connaissent plus de flux ou celles se trouvant au niveau des aéroports.
«Je dois rassurer le personnel. L’opération de fermeture des agences se réalisera graduellement et une étude sera faite au préalable», a précisé le directeur commercial.
A une question sur la cherté des billets, notamment à destination des régions du Sud, ce qui freine la promotion du tourisme en Algérie (le billet Alger-Tamanrasset coûte plus de 30.000 DA, soit l’équivalent de 120 euros), le responsable d’Air Algérie a fait remarquer que la compagnie offre des réductions. Elles vont jusqu’à 50% pour des groupes de dix personnes. Destinées surtout aux agences de voyages, ces offres ont pour but d’attirer plus de voyageurs et de touristes dans les régions du Sud.
Pour ce qui est de la nouvelle feuille de route de la compagnie qui doit relever le défi en matière de rentabilité, d’efficacité et de ponctualité dans le domaine des départs et arrivées des avions, Zouheir Houaoui explique que celle-ci «sera appliquée rigoureusement».
«Air Algérie doit décoller et aller vers une gestion plus draconienne et plus rationnelle», a-t-il estimé.
Concernant l’ouverture des lignes vers les pays du continent africain, le responsable explique qu’il faut attendre au moins 2018. «Toutefois, celles qui existent seront renforcées cette année».