Alain Juppé, l’ancien Premier ministre français qui devait initialement se rendre en Algérie le 29 novembre viens de reporter son voyage en raison de l’actualité française. À Alger, il devait rencontrer des personnalités politiques « de haut niveau » et des représentants de la société civile dont on ignorait encore l’identité.
« Alain Juppé a reporté tous ses déplacements à l’étranger jusqu’à la fin de l’année », déclare Erwan Davoux, membre de l’équipe de sa campagne. Le maire de Bordeaux a informé les autorités algériennes du report de sa visite qui devrait probablement intervenir début 2016.
À Alger, le programme initial de la visite d’Alain Juppé, ne prévoyait aucune audience avec le chef de l’État. Candidat à la primaire des Républicains (droite) contre (notamment) Nicolas Sarkozy, Juppé a déjà mis en place en Algérie un comité de soutien dont la présidence est assurée par l’homme d’affaires Laurent Stefanini, qui travaille dans ce pays depuis des années.
Une réunion publique avec ses partisans était prévue. Juppé devait se rendre ensuite à Oran, qui est depuis 2003 jumelée avec Bordeaux, la ville dont il est maire. À l’instar de Sarkozy, en 2006, ou de François Hollande, en 2010, il considère sans doute que la route vers l’Élysée passe nécessairement par l’Algérie… En juillet 2001, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères, il avait déjeuné deux heures durant avec le président Abdelaziz Bouteflika. « Un moment de grande convivialité », se souvient l’un des participants.