Alcool et drogue au volant Bientôt un nouveau test

Alcool et drogue au volant Bientôt un nouveau test

Le commandement de la Gendarmerie nationale vient d’adopter une nouvelle technique dans le domaine de la prévention routière. Il s’agit du test salivaire au volant afin de détecter la conduite en état d’ivresse, a-t-on appris auprès de cette institution.

Le système est en cours de développement au niveau de l’Institut national de criminologie et criminalistique de Bouchaoui (INCC). Désormais, les conducteurs ne seront pas soumis à l’alcootest mais au test salivaire (dépistage) en vue d’établir si ces derniers ont consommé des substances classées comme stupéfiants et psychotropes. « L’objectif de cette mesure est de rendre la procédure plus simple et plus souple, effectuée sur le bord de la route. Elle permettra d’éviter aux conducteurs d’effectuer un prélèvement sanguin et aux services de sécurité d’attendre les résultats des examens médicaux. Elle fournit aussi une preuve scientifique qui se pratique dans le respect des droits de l’homme et de l’Etat de droit », a expliqué notre source. En outre, les experts de l’INCC seront chargés d’analyser les prélèvements fournis par les éléments de la sécurité routière. Notre source a précisé également que ce test vise essentiellement l’amélioration de la sécurité routière « qui constitue l’une des priorités du commandement de la GN. » Selon une étude de la GN, près de 2% des cas d’accidents de la circulation sont dus à la conduite sous l’effet de l’alcool et de la drogue.
En six mois, les services de la GN ont recensé 120 accidents dus à la consommation d’alcool au volant. Les mêmes services ont enregistré durant la même période, quelque 500 délits liés à la conduite en état d’ébriété et 62 liés à la conduite sous l’effet de la drogue.