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Ils ont débrayé pour une histoire d’augmentation des salaires non tenue.
Rein ne va plus au sein de l’entreprise Alcost, spécialisée dans la fabrication de costumes et chemises et autres textiles, située au coeur de la ville de Béjaïa. Depuis dimanche, les employés refusent de travailler dans un élan qui n’a d’égal que leur colère face aux promesses non tenues par les responsables de l’entreprise.
La décision de débrayer a été prise le jeudi, lorsque le syndicat représentant les travailleurs a pris connaissance du non-respect des clauses du procès-verbal dressé lors d’un précédent mouvement du même genre en janvier dernier. Du coup, ils se sont mis en grève dès dimanche matin, bloquant de ce fait toute activité au sein de l’usine. Lors du premier mouvement de grève, les travailleurs revendiquaient l’augmentation de leurs salaires, leur reclassement et l’amélioration des conditions de travail. La réunion qui les a regroupés avec la direction dans le sillage de ce mouvement s’était soldée par un accord de principe, quant à une augmentation des salaires à partir du mois en cours avec effet rétroactif incluant le mois précédent, en l’occurrence le mois d’avril. Mais à la surprise générale, on leur annonce à la date prévue l’impossibilité de satisfaire cette exigence, qui devrait passer par le conseil d’administration, racontent les grévistes. L’effet surprise s’est transformé en colère qui s’est traduite par un débrayage depuis dimanche. Toutes nos tentatives de joindre, hier, la direction sont restées vaines. L’usine Alcost emploie actuellement plus de 100 ouvriers environ. Une partie de sa production servait à la satisfaction des besoins du marché national et l’autre est destinée à l’exportation.
La substitution de la production nationale à l’importation, la définition et la mise en oeuvre de programmes de production «Made in Algeria», l’amélioration de la qualité des produits et articles fabriqués selon les standards internationaux en vue de satisfaire le marché local et de conquérir des marchés extérieurs. .