La crise de l’eau en Algérie et plus précisément à Alger se poursuit. En plus du plan de rationnement d’eau ; la Société des eaux et de l’assainissement (Seaal) annonce des coupures dans plusieurs quartiers de la capitale
Dans un communiqué rendu public ce lundi 19 décembre, la Société des eaux d’Alger annonce une suspension de l’alimentation en eau potable au niveau de quatre quartiers de la capitale, en raison de travaux de réparation suite à un incident survenu sur une canalisation principale de distribution.
Selon la même source, la suspension de l’alimentation en eau devra impacter la commune de Hydra en totalité. Mais aussi les quartiers de : Sidi Yahia ; Said Hamdine ; Cité la concorde ; Cité Ezzoubir.
« La remise en service de l’alimentation en eau potable se fera progressivement dès l’achèvement des travaux qui auront lieux de ce mardi 08h00 du matin jusqu’à la soirée du même jour à 20h00. », précise la même source.
D’un autre côté, SEAAL souligne qu’un dispositif mobile de dotation en eau potable par camions citernes sera mis en place. Ce dernier vise à assurer l’alimentation aux usagers prioritaires, à savoir les établissements publics et hospitaliers.
Les principales tâches du plombier à SEAAL sont :
Réaliser les branchements et les raccordements sur le réseau.
Réparer les fuites.
Effectuer la pose d’accessoires de réseau
Installer et/ou remplacer un compteur d’eau
Effectuer les manœuvres de vannes
Entretenir le matériel pic.twitter.com/PNDky4R7VF— SEAAL (@SEAAL_online) October 4, 2022
Les prévisions inquiétantes d’une étude sur la pénurie d’eau en Algérie
Avec le réchauffement climatique, la pluie se fait de plus en plus rare en Afrique, dont en Algérie. Une situation qui risque de provoquer une pénurie d’eau potable, selon une ONG.
Dans une étude publiée en septembre dernier ; L’ONG internationale Greenpeace a alerté contre un « risque élevé » de pénurie d’eau et de nourriture en Afrique du nord, mais aussi en Algérie.
En effet, l’étude ne concerne pas seulement l’Algérie. Plusieurs pays arabes, dont le Maroc, la Tunisie et l’Égypte, y font partie. Selon la même source, les pays concernés de « la zone rouge » se réchauffent à un taux accéléré de 0,4 degré Celsius par décennie depuis les années 1980, soit « près du double de la moyenne mondiale ».
Face à cette situation, l’Algérie n’est pas restée les bras croisés. En effet, plusieurs projets de station de dessalement d’eau de mer ont été lancés au début de l’année en cours. D’ailleurs, certaines stations sont déjà opérationnelles. D’autres devraient également suivre dans les prochains mois.
Il convient de rappeler qu’une nouvelle station de dessalement de l’eau de mer a été mise en service il y a quelques mois. En effet, il s’agit de la station d’Ain Benian (Alger). Cette dernière permet une production avec une capacité de 10.000 M3/jour.
À noter que trois autres stations devraient entrer en service avant la saison estivale 2023. Il s’agit des stattions de dessalement de Corso (capacité de 80.000 m3/j) ; celle de Bateau cassé à Bordj El Kiffan (capacité de 10.000 m3/j) ainsi que celle d’El-Marsa (capacité de 60.000 m3/j)