La commune de Baraki compte 17 bidonvilles hébergeant quelque 1.500 familles en attente de relogement dans le cadre du programme de relogement de la wilaya d’Alger, a indiqué, mardi, le président de l’APC de Baraki.
La commune de Baraki compte 17 bidonvilles où vivent quelque 1500 familles, dont les plus grands sont Hai Ladjimi et El Houria à El-Merdja, suivi de constructions anarchiques regroupant entre 30 et 60 familles, a précisé M. Ghazi.
Il est possible pour les services de la wilaya de prendre en charge ce nombre de bidonvilles en une seule opération de relogement, a-t-il poursuivi, estimant que cette démarche réduirait les longues listes d’attente et donnerait l’opportunité aux citoyens vivant dans des logements exigus.
Il a fait état, dans ce sens, d’une demande s’élèvant à 7.000 pour seulement 150 logements non-distribués,depuis 2014.
En dépit de la régression des terres agricoles, la commune de Baraki compte encore 8 grands haouchs, a précisé le P/APC, expliquant que certains haouchs continuent à abriter des membres de la même famille, alors que d’autres ont connu une extension anarchique.
A ce propos, il a cité l’un des haouchs ayant perdu leur caractère agricole, en l’occurrence Bouchakour qui abrite depuis la décennie noire une soixantaine de famille, des constructions précaires dépourvues d’éclairage et de réseau d’assainissement entre autres.
Le président de l’APC a indiqué que l’élimination des bidonvilles permettra à ses services de « récupérer des assiettes foncières supplémentaires à exploiter dans le nouveau programme de logement promotionnel aidé (LPA).
L’ensemble des assiettes foncières disponibles dans la banlieue de la capitale ont été affectées à la construction de logements sociaux et promotionnels participatifs, a fait savoir le même responsable avant d’ajouter que sa commune a connu la création de 9 grands quartiers durant 2018-2019 (600 unités de logement), soit une hausse de 10.000 habitants.
Dans ce contexte, certains nouveaux quartiers enregistrent le non parachèvement de l’aménagement des espaces extérieurs et l’éclairage public, a-t-on constaté.
Les citoyens tiennent la commune pour responsable face à cette situation, alors que le président d’e l’APC a indiqué qu’il y a disparité dans la prise en charge de l’éclairage public, en allusion à l’engagement de l’Etablissement de réalisation et de maintenance de l’éclairage public de la wilaya d’Alger (ERMA) à assurer les poteaux électriques, y compris dans les haouchs.
Les services de la commune ont transmis, à l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Bir Mourad Rais, un rapport sur l’ensemble des lacunes enregistrées, a-t-il indiqué, soulignant que cette situation constitue « un fardeau » pour son administration locale.
APS