Vingt-trois nouveaux détenus d’opinion arrêtés lors d’une marche du Hirak de Samedi 03 avril, ont entamé une grève de la faim, à la prison d’El Harrach (à Alger).
Cité par le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), Vingt-trois détenus du Hirak ont entamé cette grève en protestation contre leur détention.
En effet, les détenus sont au 5e jour de grève de la faim à la prison d’El Harrach entamée depuis Mercredi 7 Avril. Il s’agit selon le CNLD, des détenus du Tribunal de Bainem Bab El Oue, a savoir : Abdelhak Ben Rahmani dit Merouane, Talhi Saïd dit Zinou, Slimane Hocine, Abdelli Zouhir Abdeldjalil, Ahmed Betrouni, Walid Oudjit, Agoumadz Bachir, Menkhel Mohamed Lamine, Salah Abdelhakim, Malek Abdelhalim.
Et des détenus du tirbunal Sidi M’hamed : Adel Bensaada, Ahmed Ouakli, Omar Lerari, Lotfi Bouguerra, Benameur Belkacem Rachid, Ali Senouci, Fatehi Diyaoui, Ahmed Lakhdari, Lounes Boutankikt, Zakaria Metidji, Taazibt Abdelkayoum, Aimad Guendoul, Mohamed Selmane.
Ces détenus sont tous poursuivis pour « atteinte à l’unité nationale et attroupement non armé ».
Droits de l’Homme en Algérie : Amnesty international dresse un bilan sombre
Les autorités Algériennes continuent de restreindre la liberté d’expression en Algérie en procédant à de multiples arrestations de journalistes, militants et voix critique du régime Algérien, relève l’ONG Amnesty International dans son nouveau rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme dans le monde.
Dans son rapport 2020/21, l’ONG a évoqué des arrestations et des poursuites judiciaires contre des manifestants et des journalistes.
« Cette année encore, les autorités ont arrêté et poursuivi en justice des manifestant•e•s pacifiques, des journalistes, des militant•e•s et des citoyen•ne•s qui n’avaient fait qu’exercer pacifiquement leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, dans le cadre du mouvement de protestation de grande ampleur connu sous le nom de Hirak», a indiqué l’ONG dans son rapport.