Alger : il égorge sa femme pour des soupçons de « sorcellerie »

Alger : il égorge sa femme pour des soupçons de « sorcellerie »

Le tribunal de Dar El Baida à Alger a rendu son verdict dans une affaire des plus macabres. Le rapport de l’autopsie a révélé une violence inouïe, et le juge a prononcé 20 ans de prison à l’encontre du mis en cause qui a nié les faits, et qui a soutenu que sa femme s’est donnée la mort toute seule, dans le cadre d’un « rituel de sorcellerie ».

Les faits de cette sordide histoire remontent au mois de juillet dernier, selon le journal arabophone Echourouk, qui rapporte que le crime a eu lieu au niveau de la localité de Bordj Al Bahri, dans la capitale Alger. Tout a commencé après une violente dispute qui a éclaté entre l’époux et sa femme âgée d’une quarantaine d’années.

Une histoire sordide

Le mari accusait sa femme de s’adonner à des pratiques occultes et de réaliser des rituels de sorcellerie avec l’aide de sa mère et de ses frères. La victime, via ces rituels, essayait d’après le mis en cause, de « le contrôler comme elle le souhaitait ». 

Cette dispute a vite fait de tourner au drame. Le mari a commis le crime impardonnable de mettre fin aux jours de sa campagne à l’aide d’un « objet tranchant », comme cela a été indiqué par le médecin légiste. L’homme a égorgé sa femme. L’autopsie a démontré la violence de ce crime.

En effet, selon le rapport du médecin légiste qui a examiné le corps de la victime, cette dernière a été égorgée, mais le corps présentait également plusieurs blessures dues à des coups de poignard au niveau du cou. La pauvre épouse présentait aussi des traces de strangulation, son corps était partout marqué par plusieurs hématomes et maintes égratignures.

Le mis en cause a nié en bloc toutes les accusations. Il a même affirmé que sa femme s’est suicidée, et que ce suicide avait une relation avec la pratique de la sorcellerie dont il a continué de l’accuser. Tout cela n’avait pas convaincu le juge qui a prononcé contre le mari une peine de 20 ans de prison ferme.