Pour la première fois dans les annales, la révision exceptionnelle des listes électorales, qui s’est ouverte mercredi dernier et s’étalera jusqu’au 22 février prochain, en prévision des législatives, sera marquée par l’introduction des technologies de l’information et de la communication.
Les communes en plein effervescence
Plusieurs brigades spéciales, chargées des inscriptions et réinscriptions des citoyens et surtout ceux nouvellement relogés, sont à pied d’œuvre pour cette opération. Au cinquième jour de l’opération, « le fichier électoral de la commune de Kouba, qui comporte près de 72 500 âmes, a vu une baisse de plus de 3 600 électeurs », c’est du moins ce que nous a indiqué le secrétaire général de l’APC, Hassan Belassila. Soulignant que « l’opération n’est qu’à ses débuts », il dira que « le nombre des radiés des listes électorales a atteint 613 » et qu’« il y a des nouvelles inscriptions ». Idem pour la commune de Rouiba, où Yazid Abdelhamid, secrétaire général de l’APC, nous a indiqué que « depuis le début l’opération, il y a eu pas moins de 320 demandes de radiation ». Ajoutant que « ces radiations concernaient essentiellement des décès, des assainissement et des changement de résidence ». Selon le même responsable, tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés, soulignant que « la numérisation des listes, nous a vraiment aidé ». A cet effet, il rappellera aux citoyens et surtout aux relogés ces dernières semaines, que « les portes de leur annexe administrative sont ouvertes pour les inscriptions et radiations ainsi que pour tout autre renseignement y afférent ». Dans une déclaration à la presse, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, avait estimé en novembre dernier, à l’issue de l’opération de révision annuelle des listes électorales, que le corps électoral était composé de « 22 079 578 électeurs, avant la fin du délai des recours ». Le premier responsable du département a affirmé, par ailleurs, que « les prochaines élections seront d’un plus haut niveau » et que la nouvelle Constitution sera « le principal garant de la transparence et de la régularité des élections, grâce aux lois qu’elle renferme, ainsi que la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), qui sera indépendante à 100% ». Pour sa part, le Secrétaire général du même département, Hocine Mazouz a affirmé que « l’organisation des élections politiques est un processus administratif complexe associant de nombreux acteurs en vue d’assurer le bon fonctionnement des institutions démocratiques, l’égalité des électeurs et la sincérité des opérations électorales ». « L’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la préparation des échéances électorales est de nature à contribuer à leur succès », a-t-il dit. A cet effet, le même responsable a mis l’accent sur l’importance du registre d’état civil pour une meilleure concrétisation de ces opérations, soulignant également l’impact des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la réussite des préparatifs administratives des élections.