Alger : l’affaire de la grande roue des Sablettes rattrape Zoukh

Alger : l’affaire de la grande roue des Sablettes rattrape Zoukh

L’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh est cité dans une nouvelle affaire de corruption. Il a été auditionné aujourd’hui lundi le 26 avril,  dans le cadre du lourd dossier de la réalisation de la grande roue au niveau de la Promenade des Sablettes dans la commune de Mohammadia à Alger. C’est ce qu’a indiqué,  le journal arabophone Ennahar.

L’ancien Wali de la capitale, Abdelkader Zoukh, a comparu aujourd’hui devant le juge d’instruction prés le tribunal de Sidi Mohamed dans le cadre d’une enquête  concernant son implication dans une transaction suspecte dans l’affaire de l’installation de la grande roue de divertissement au niveau de la Promenade des Sablettes dans la commune de Mohammadia à Alger.

Selon la même source, Abdelkader Zoukh, a été amené par les officiers de la gendarmerie nationale de la prison de Koléa ou il est en détention, au tribunal ce matin afin d’être auditionné par  le juge d’instruction au Pôle pénal spécialisé dans la lutte contre le crime financier et économique près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger).

Dans cette affaire, Abdelkader Zoukh est poursuivi pour  « dilapidation délibérée de deniers publics par un fonctionnaire », « abus de fonction et violation des lois et règlements dans le but d’obtention d’avantages pour un tiers », et « utilisation illégale de biens et de deniers publics qui lui ont été confiés en vertu de sa fonction ».

Les peines rendues en première instance à l’encontre de Zoukh confirmées

Février dernier, la Cour de Tipasa a confirmé en appel les jugements rendus en première instance condamnant à des peines de deux fois 4 ans et 5 ans de prison ferme, l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh poursuivi dans des affaires de corruption.

À noter que, Abdelkader Zoukh purge actuellement une peine de prison prononcée à son endroit décembre dernier par le tribunal de Tipasa qui l’a condamné à des peines de 4, 4 et 5 ans de prison ferme, assorties d’un amende d’un million de DA dans chacune des affaires pour lesquelles il est poursuivi, en plus de 10 millions de DA de compensations pour les pertes subies par le Trésor public.

Il a été également interdit d’occuper des postes de responsabilité au sein de l’Etat et de se porter candidat pour des postes politiques pendant 5 ans après l’expiration de sa peine.