Aprés Béjaia, Sétif et Tizi Ouzou, ses bastions historiques, Le FFS jette l’ancre à Alger. Le plus vieux parti de l’opoosition, dans le cadre de sa préparation à entrer dans la course des élections locales prévues pour le 27 novembre prochain, s’est voulu proche, dans son discours, de la population des quartiers populaires de la capitale.
Le parti fondé par Hocine Ait Ahmed aprés l’indépendance, et actuellement présidé par Youcef Aouchiche. Ce dernier, dans le cadre d’une rencontre avec les candidats du parti de la wilaya d’Alger aux élections du 27 novembre, a affirmé son attachement indéfectible à « l’unité nationale ».
C’est, d’après Aouchiche, la chose qui a poussé le parti à se présenter aux élections locales. « Notre participation est due en priorité à notre engagement pour la défense de l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays », a déclaré le secrétaire général du FFS.
Le FFS, parti du peuple ?
L’ambition du FFS, est, d’Après Youcef Aouchiche, « d’être en permanence aux côtés des Algériens en partageant leur vécu quotidien et leur espoir pour l’édification d’un avenir meilleur ». Le secrétaire général du pionnier de l’opposition démocratique en Algérie ajoute que le FFS « est présent dans les quartiers populaires, grâce à l’intégrité et à l’engagement sincère de ses militants » pour « un véritable changement et un nouveau mode de gouvernance ».
Lors de sa déclaration devant les militants du parti, Dr BELAHCEL Hakim, membre de l’instance présidentielle du FFS, a indiqué quant à lui que « le FFS est l’héritier légitime du mouvement national » et que « l’extraordinaire mouvement populaire (le hirak) entamé le 22 février 2019 avait renouvelé tout au long de ses deux ans de lutte cette revendication historique ».
Selon le même intervenant, « le Hirak a montré qu’un consensus populaire est possible si le pouvoir exprime une réelle volonté de dialogue et de démocratisation du pays ». La réponse du pouvoir, ajoute-t-il, est « est encore une fois la même. Recomposition violente du champ politique, répression, judiciarisation du politique et affaiblissement de l’État social ».
Le Dr BELAHCEL Hakim donne l’exemple de la loi des finances de 2022. Il indique qu’« il s’agit d’une attaque violente contre l’État social pourtant inscrit au cœur de la déclaration du 1er novembre ». Pour lui, « la suppression des subventions et les remplacer par un système de compensation financière opaque » est « une première depuis l’indépendance du pays ».