Alger : le FFS expose ses plans et dénonce les « sorciers politiques »

Alger : le FFS expose ses plans et dénonce les « sorciers politiques »

Malgré les critiques que le FFS a dû rencontrer après s’être engagé dans la course électorale, il continue sur sa lancée, en tentant de charmer aujourd’hui les algérois, lors d’un meeting qui s’est tenu à Ain Benian.

Youcef Aouchiche, le secrétaire général du parti fondé par feu Hocine Ait Ahmed, a vivement critiqué aujourd’hui le système, mais aussi ce qu’il a qualifié de « sorciers politiques ».

L’homme fort du front des forces socialistes a également noter que son parti milite pour « l’instauration de la deuxième république qui sera le fruit de labeur de tous les Algériens et de toutes les Algériennes peu importe leurs appartenances politiques ou idéologiques ».

Le FFS déclare la guerre aux populistes

« Nous avons plus que jamais besoin d’entente entre les Algériens », a déclaré aujourd’hui Youcef Aouchiche, lors du meeting électoral de son parti à Ain Benian, dans la capitale Alger. Le même intervenant a affirmé que les citoyens « ont besoin d’espoir… afin de porter le flambeau de la lutte pour instaurer la démocratie, un état de droit, et une deuxième république dont les fondations sont la participation populaire ».

Aouchiche affirme que la raison principale ayant poussé le parti à participer aux élections locales prévues pour le 27 novembre prochain est « son attachement à l’unité nationale ». Mais, il y a aussi une autre raison, assure le secrétaire général du FFS, en l’occurrence « la volonté de reconsidérer l’action politique au moment où tout le monde lui a déclaré la guerre ».

Ces ennemis, qui ont déclaré la guerre à « l’action politique intègre » sont, selon Aouchiche, « le système et ses valets d’un côté, qui veulent perdurer au pouvoir coute que coute », mais aussi « les populistes et les sorciers politiques d’un autre côté, qui veulent nous donner des leçons dans la lutte et dans l’engagement ».

« Un système en faillite qui recycle l’échec »

Aouchiche n’a pas manqué de rappeler que le FFS d’aujourd’hui marche sur les mêmes pas de celui d’hier, celui de feu Hocine Ait Ahmed, qui mettait en garde depuis la même salle, il y a quelques années, contre ceux qui jouent aujourd’hui avec la souveraineté nationale et populaire.

Le secrétaire général du FFS affirme que son parti « va continuer la lutte jusqu’à l’instauration de la démocratie, de la justice et l’égalité sociales ».

Le FFS, poursuit le même intervenant « a participé à ces élections avec la certitude qu’elles ne peuvent pas être un fondement pour le changement, mais elles peuvent être une station ou l’on pourrait investir, afin de ressourcer les citoyens et les citoyens et pour reconsidérer l’action politique noble ».

Cela se fait, selon Aouchiche, dans le but de « changer le système de gouvernance en faillite qui n’a apporté que le recyclage de l’échec depuis 1962 jusqu’à aujourd’hui ».