Les joueurs de l’Équipe nationale des locaux (A ») ont effectué ce mardi 13 décembre leurs premiers pas sur la pelouse du nouveau stade de Baraki, qui se situe dans la banlieue sud d’Alger. Initié en 2004, lancé en 2009 et achevé en 2022, le chantier de cette arène aura duré… 13 ans !
Pour l’inaugurer, la Fédération algérienne de football (FAF) avait, dans un premier, prévu d’y organiser, mercredi 14 décembre, le match amical de l’EN A’ contre la Mauritanie, mais dans la soirée du dimanche 11 décembre, elle a décidé de délocaliser la rencontre au stade du 19 mai 1956 d’Annaba.
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Cependant, si pour l’inauguration du stade, les fans du ballon rond doivent patienter encore un peu, pour le nom à lui donner, les pouvoirs publics semblent avoir tranché la question. Et leur choix est pour le moins… surprenant !
Quel nom va porter le nouveau stade de Baraki ?
Le quotidien arabophone El Khabar a révélé ce soir que les autorités ont décidé de baptiser le nouveau stade de Baraki du nom de défunt président sudafricain, Nelson Mandela. Et l’inauguration officielle de l’enceinte sportive devra se faire dans les prochains jours par les mains du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Selon la même source, les services du ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville ont reçu des instructions de la part de la Direction des travaux publics afin d’accélérer la réalisation, pour le stade de Baraki, de panneaux géants arborant le portrait du leader historique de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela.
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Plusieurs noms ont été suggérés auparavant pour baptiser le stade de Baraki. Entre autres propositions, citons : « stade de l’équipe du Front de libération nationale (FLN) », ou encore « stade Hacène Lalmas ». Mais au final, les pouvoirs publics ont tranché en faveur du nom de l’ancien président sudafricain, Nelson Mandela, qui entretenait des liens très particuliers avec l’Algérie.
Pourquoi le choix de Nelson Mandela ?
Certains l’ignorent peut-être, mais l’expérience de Nelson Mandela au sein des rangs de l’ALN, entre 1961 et 1962, fut sa grande inspiratrice dans son long combat contre le système de ségrégation raciale institutionnelle (apartheid) en Afrique du Sud.
Rappelons à ce propos que Mandela avait choisi les terres algériennes comme lieu de sa première visite dans un pays étranger, quand il a quitté la prison, en 1990, après un quart de siècle de détention. C’est donc en toute logique que les autorités de notre pays ont voulu lui rendre hommage en donnant son nom à cette nouvelle enceinte sportive.
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L’Algérie a d’ailleurs célébré plusieurs autres de ses amis en baptisant des rues et des places en leurs noms, à l’instar de l’ancien président américain John F. Kennedy, de l’ex-président yougoslave, Joseph Tito, et du révolutionnaire argentin, Che Guevara.