On entend de plus en plus d’histoires douloureuses autour des agressions et des attaques dans la société. On ne peut que constater qu’il y a une réelle montée de violence, en parallèle avec les mauvaises intentions qui font fi des principes et des valeurs.
Pis encore, les agresseurs commettent leurs actes hideux en croyant vivre dans l’impunité, ils ne sont ni arrêtés par leur foi, ni apeurés par la loi. C’est une scène qu’Adel Alik a vécu, enseignant d’histoire et géographie au collège de Tamaoust à Baraki, qui a été victime d’une agression qui a changé sa vie à tout jamais.
En effet, après une journée plutôt tranquille et normale au collège, il sort de l’établissement scolaire, n’ayant aucune idée de ce qui l’attend dehors. Une fois le seuil du portail franchi, il reçoit un violent coup sur la tête, il est par la suite tombé dans les pommes. L’enseignant, attristé et traumatisé, raconte tant bien que mal son agression et un visage qu’il ne peut oublier, celui d’un ancien élève, une batte à la main.
Un seul mot d’ordre, la justice
Cette agression lui a causé une fracture au niveau du nez, du front en plus d’avoir perdu la vue partiellement (son œil droit), son état selon les médecins à l’hôpital Nefissa Hamoud (ex Parnet) continue de se dégrader. Tout cela est couronné d’un traumatisme psychologique ancré en lui.
Face à ces actes odieux et cette violence sans précédent, la sévérité des sanctions et des punitions appliquées sur les agresseurs quel que soit leur âge doit être revue. Désespéré et impuissant, l’enseignant violemment agressé a lancé un appel aux autorités, les incitant à œuvrer sans relâche pour que justice soit faite.
