La 13ème édition du Salon international de l’automobile d’Alger a pris fin hier.
Cette manifestation qui s’est déroulée cette année dans un contexte particulier, à savoir la suppression du crédit automobile, n’a pas tenu toutes ses promesses.
En effet, si le nombre de visiteurs a été beaucoup plus important que l’année dernière, le volume des ventes est, selon les différents concessionnaires, en baisse.
Ce qui est normal, ajoutent les mêmes sources, la mesure contenue dans la loi de finances complémentaire 2009 a fait que la majorité des citoyens ayant fait le déplacement sont venus en «prospecteurs».
Fans du quatre roues, les Algériens ont, en dépit de leur volonté, fait la visite pour… voir et découvrir les nouvelles marques.
Du côté des concessionnaires, cet état de fait est prévisible, en ce sens que des décisions ont été prises bien avant l’ouverture de ce salon pour revoir à la baisse l’objectif relatif au volume des ventes.
«Si les ventes se sont bien déroulées à la veille de la clôture de ce salon, notre objectif tracé préalablement est revu à la baisse par rapport à l’année dernière», a affirmé un responsable de vente chez Hyundai.
L’autre fait ayant marqué cette foire a trait à la présence massive des véhicules chinois.
En effet, ces derniers commencent à se frayer un chemin en Algérie.
En dépit de tout ce qui se dit concernant la qualité, les représentants de ces marques ne cachent pas leur optimisme.
«La qualité des véhicules chinois s’améliore constamment», affirment-ils.
Opération marketing oblige, ils ont tenté de rassurer, notamment en ce qui a trait à la qualité et au service après-vente qui demeurent l’épineux problème des clients.
Les visiteurs ont également remarqué que les prix affichés sont relativement en deçà de ceux fixés par les autres concessionnaires.
A titre indicatif, la marque FAW a proposé des véhicules légers à 430 000 dinars et des véhicules lourds à 600 000 dinars ainsi que des remises importantes.
Il est utile d’indiquer que cette 13ème édition a été marquée par la présence mitigée des banques.
Et pour cause, ces dernières, contrairement aux éditions précédentes, ont vu l’un de leurs produits phares supprimé par le gouvernement.
Salah Benreguia