Alger Safex : Première participation de Subaru

Alger Safex : Première participation de Subaru

Après une présence de près d’une année sur le marché algérien, Subaru a fait le choix de monter d’un cran dans sa politique de marketing en exposant plusieurs de ses modèles lors du Salon de l’automobile.

Des membres du staff de Toyota Algérie, qui commercialise Subaru, se sont déplacés avant-hier au Salon pour vanter les mérites de la marque nippone.

Didier Yver, directeur des ventes et du marketing, ainsi que Abderrezak Lachachi, directeur général adjoint de Toyota Algérie, étaient parmi eux.

Du côté de Subaru, la tâche de promouvoir la marque était revenue à Djelloui Hamid, directeur de Subaru Algérie.

Sur le stand Subaru, aménagé savamment par l’agence de communication Drive appartenant à la maison-mère, il nous a été expliqué que la marque est connue et reconnue pour sa mécanique à plat et sa transmission intégrale à quatre roues motrices sur tous les modèles.

C’est le premier constructeur à avoir intégré cette particularité sur tous ses véhicules.

Au Salon d’Alger, la grâce des divers modèles proposée est inégalable et inspire l’admiration des visiteurs. Les responsables de la marque ont expliqué que les visiteurs étaient surpris d’apprendre que la marque est d’origine japonaise.

Ce véhicule se place dans le haut de gamme, ce qui explique le fait que le large public ne soit pas au fait de cette nouveauté.

Une nouveauté qui n’est d’ailleurs que relative puisque la marque était proposée, mais timidement, par un importateur.

Même la Gendarmerie nationale était attirée par les performances de la marque et cette institution a équipé une partie de sa flotte, notamment à Alger.

Abderrezak Lachachi ne compte pas laisser filer entre ses doigts cette notoriété de la marque.

Il aspire à arracher quelques appels d’offres des autres institutions comme la présidence de la République et les ministères pour étoffer le nombre de véhicules en circulation.

Les entreprises sont aussi dans son collimateur. Au Salon, il est permis et même fortement recommandé de jeter un coup d’oeil sur les modèles phares de la gamme, à savoir l’Impreza, la plus connue, la Legacy, une berline routière nipponne en motorisation essence et diesel, le Forester, le SUV by Subaru, et la Tribeca, un charismatique V6 essence à plat de 3.6 l de 256 ch.

Cette dernière était initialement destinée au marché des Etats-Unis d’Amérique. Tribeca porte d’ailleurs le non d’un quartier branché de Manhattan.

Toyota Algérie, représentant de Subaru, a courageusement décidé de mettre cette voiture à des proportions impressionnantes, plus de quatre mètres de long et deux mètres de large, sur le marché local d’autant plus que Subaru ne propose son immense SUV qu’en motorisation essence.

Pour l’instant, ce n’est pas forcément perçu comme un handicap puisque la clientèle de ce genre de véhicules a la réputation de brûler tous les liquides (dans leurs moteurs s’entend).

L’Imrpeza, qui est l’un des modèles les plus connus de la marque Subaru, grâce à ses exploits en rallye WRC (trois fois champion du monde) est aussi déclinée en deux versions hatchback (5 portes) et Sedan (4 portes) en moteur essence 1.5 l de 107 ch.

La Legacy est disponible en essence 2.0 de 150 ch et en 2.0 diesel également de 150 ch : Subaru a lancé dès la fin de 2008 le premier bloc diesel boxer à plat.

Depuis janvier dernier, 130 unités ont été écoulées. C’est encore peu mais Djelloui Hamid a une politique ambitieuse. L’été dernier, il a ouvert un showroom dédié à Subaru, dans un quartier qu’il qualifie, lui-même de huppé, à savoir Dély Ibrahim.

C’est censé drainer une clientèle haut de gamme à l’image, et surtout la hauteur, des modèles disponibles.

D’autres trouveraient peutêtre que cette voiture est trop chère. Subaru a pensé à une solution provisoire : lors de la 13e édition du Salon international de l’automobile d’Alger, la marque propose des remises sur les différents modèles.

C’est contraire à la politique de Toyota qui la commercialise et qui ne consent jamais ce genre de pratiques.

Trouvons-lui une excuse : Subaru commence à peine à faire son chemin.

AHMED MESBAH