Un sit-in de solidarité avec le journaliste Rabah Karéche a été organisé aujourd’hui, le 25 avril, devant le siège de « Liberté » à la capitale Alger.
Des dizaines de journalistes, activistes soutenus par des citoyens ont organisé aujourd’hui, un sit-in de solidarité et du soutien au journaliste de « Liberté », Rabah Karéche récemment arrêté, et en détention depuis une semaine à la prison de Tamnrasset.
Le sit-in a mobilisé, plusieurs confrères ainsi que des militants venus témoigner leur soutien et exiger la libération immédiate et sans conditions du journaliste du quotidien Francophone » Liberté », Rabah Karéche.
Munis de plusieurs pancartes, banderoles de soutien, et portant un t-shirt à l’effigie du journaliste, les protestataires ont scandé : «Sahafa houra, 3adala moustaqila » (Presse libre, justice indépendante) ; «Harirou el mou3taqaline !» (Libérez les détenus), «Libérez l’Algérie», «Djazair horra dimoqratia», (Algérie libre et démocratique), ; «Rabah Karéch sahafi horr » (Khaled Drareni est un journaliste libre)…
Rassemblement de soutien au journaliste emprisonné Rabah Kareche devant le siège du journal Liberté à Alger #FreeRabahKareche pic.twitter.com/a1dEVqKz88
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 25, 2021
الصحفي محمد إيوانوغن يتحدث عن الحقرة التي يتعرض لها الصحفي المسجون رابح كارش#الحرية_ل_رابح_كارش#FreeRabahKareche pic.twitter.com/LP6DQLgKPY
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 25, 2021
Le journaliste Saïd boudour en garde à vue
Le journaliste Said Boudour, arrêté vendredi 23 avril lors de la manifestation du 114e vendredi du mouvement populaire Hirak à Oran, a été placé en garde à vue au commissariat central de police.
À noter que, lors de la même manifestation, plusieurs activistes ont été arrêtés, parmi eux, nous retrouvons le journaliste Said Boudour qui a été placé en garde-à-vue dans la nuit du vendredi au samedi au niveau du commissariat central d’Oran.
« Aujourd’hui, nous avons vécu l’horreur à Oran. La marche a été empêchée avec un renfort très important des forces anti émeutes, et un nombre considérable d’agents en civil. Les Hirakistes, faute de ne pas pouvoir marcher, ont improvisé un sit-in avec l’intention de rompre le jeûne sur place, même s’il n’y avait pas grand chose à manger », a raconté ainsi Kaddour Chouicha vice-président de la LADDH.
