Alger : une altercation à la mairie se termine par le meurtre d’un agent municipal

Alger : une altercation à la mairie se termine par le meurtre d’un agent municipal

Un tragique incident a secoué la municipalité de Djasr Kasantina (anciènnement Gué de Constantine), à Alger, alors qu’un employé municipal a été violemment agressé en plein exercice de ses fonctions. Les faits, survenus le 29 septembre 2023, ont conduit à la mort du fonctionnaire après un différend avec un citoyen cherchant à obtenir une carte d’identité biométrique.

Un employé municipal agressé perd la vie lors d’un différend à Djasr Kasantina

Les faits se déroulent au sein de la mairie de Djasr Kasantina, où un citoyen se rapproche du service « cartes grises » pour le renouvellement de sa carte d’identité biométrique perdue. Ne pouvant accéder à la requête du demandeur sans document des services de police, l’employé municipal tente de raisonner l’accusé. Le ton monte, et ce qui s’apparente à une altercation verbale devient rapidement un échange de coups.

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La victime a succombé peu de temps après avoir reçu un coup de poing au visage, infligeant un gonflement et des saignements au niveau des lèvres. L’agression s’est déroulée dans l’enceinte de la mairie, avant que la victime ne soit transportée à l’hôpital par les secours.

Plongé dans le coma, l’employé municipal finira par succomber à ses blessures la même journée.

Lourde peine pour l’accusé

Le tribunal correctionnel de Dar el Beida a exposé les détails de l’affaire ce mercredi. Le suspect, identifié comme « T. Anis », est l’auteur des échanges houleux qui ont couté la vie à l’employé, prénommé Mourad.

Des témoins ont décrit la scène comme un véritable champ de bataille, avec des personnes tierces s’impliquant pour défendre l’employé agressé. Malgré les efforts des forces de sécurité pour transporter le suspect hors des lieux, la situation a pris une tournure tragique.

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Lors de l’autopsie, le médecin légiste a enregistré une hypertrophie pulmonaire et une rigidité avancée des artères, liées aux coups assénés par l’agresseur. Bien que la mort soit considérée comme naturelle, le procureur général a soulevé la question de la violence dans les institutions publiques, requérant une peine de 15 ans de prison ferme pour le suspect qui a nié catégoriquement avoir intentionnellement causé la mort.