L’introduction du registre de commerce électronique va, entre autres possibilités, contribuer à assainir le fichier des quelque 42.000 importateurs et exportateurs y figurant, parmi lesquels certains activent dans l’informel.
S’exprimant, lundi, sur les ondes de la radio nationale, le directeur général du Centre national du registre de commerce, Saïd Benmerad, indique que ce nouvel instrument, va aussi permettre aux futurs détenteurs de s’inscrire à celui-ci par le biais de l’internet.
Signalant l’existence actuelle de 1.800.000 commerçants inscrits au registre, il assure que le périphérique, désormais opérationnel, va participer à connaitre avec exactitude les détenteurs de ce document et la localisation géographique de leurs activités.
Avant de passer à la phase active de cette opération, il explique qu’il reste encore à régler la question de la signature électronique et sa certification ainsi que celle relative au paiement électronique.
Comparativement où, par le passé, un demandeur devait patienter plusieurs semaines pour se voir remettre ce document, M. Benmerad affirme que ce dernier peut désormais être délivré à son détenteur « séance tenante », ou à l’extrême, sous 48 heures.
L’invité annonce, par ailleurs, le lancement prévu dans peu de temps d’une opération de ré-immatriculation des détenteurs de registres de commerce « un projet immense », pour situer les personnes travaillant dans la légalité par rapport à celles activant dans les circuits informels.