Un projet visant à renforcer les capacités de pas moins de 557 employés de la santé et à améliorer la prise en charge des 94500 bébés et leurs mères.
En Algérie, 11000 nourrissons ne survivront pas à leur premiers mois, selon l’Association internationale Santé Sud intervenant, entre autres au Maghreb, et qui travaille en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Population et de la Réforme Hospitalière et la Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH) en vue de lutter contre la mortalité maternelle et néonatale.
La même association qui vient de livrer les résultats d’une étude menée en Algérie, révèle qu’en en raison de lacunes en termes de suivi périnatal et de prise en charge de l’accouchement, 600 femmes décèdent chaque année des suites de leur accouchement et qu’un nombre important de nouveau-nés développeront un handicap ou un trouble du développement a plus ou moins long terme.
Le partenariat entre le ministère de la Santé et Santé Sud, remonte au mois de mars 2016 et devra s’étendre jusqu’en mars 2019, avec pour objectif de réaliser un projet sous l’intitulé : « Renforcer les compétences des acteurs de la périnatalité ».
Il vise à former et accompagner les personnels de la santé afin, d’une part et à réduire la mortalité maternelle et néonatale, ainsi que la survenue de handicaps évitables à l’accouchement et, d’autre part, à améliorer la prise en charge des enfants de 0 à 3 ans présentant des pathologies invalidantes.
Il est également prévu de renforcer les capacités de pas moins de 557 employés de la santé pour une meilleure prise en charge des 94500 bébés et leurs mères.
« Inexistantes en Algérie, des structures de prise en charge pluridisciplinaire et précoce des enfants handicapés constituent une mesure clé pour améliorer leurs chances de développer leur potentiel au maximum », ajoute l’association.