Sur le marché des produits de consommation, les prix des différents produits ont flambé ! Après la viande et les œufs, c’est au tour des fruits d’emprunter cette tendance haussière qui a épuisé le porte-monnaie du citoyen algérien. En fait, les autorités responsables ont mis en place toutes les mesures nécessaires pour reprendre le contrôle sur les prix. Notamment, en luttant contre la spéculation sur les produits alimentaires qui a causé la rareté des denrées et la hausse des prix.
Et ce n’est pas tout ! En effet, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu’avec l’avènement du moi sacré, tous les consommateurs seront en mesure d’acquérir tous les produits alimentaires à des prix raisonnables, y compris la viande rouge. Pour rappel, les autorités responsables envisagent d’importer la viande de l’étranger pour stabiliser les prix durant le mois de ramadan.
De leur part, les citoyens ne sont pas restés les bras croisés ! En effet, plusieurs voix se sont élevées incitant ainsi les consommateurs à boycotter les œufs. Il convient de préciser qu’un plateau d’œufs a dépassé les 600 DA, soit près de 22 DA l’unité ! Tandis que peu de personnes ont répondu présentes à l’appel de boycott, cette opération n’a pas tardé à porter ses fruits. Dans le détail, un plateau d’œufs a diminué de 70 DA, au niveau des marchés de gros.
Hausse des prix des fruits : les pommes à la tête de la liste
En fait, les fruits saisonniers n’ont pas été épargnés de cette hausse significative des prix ! Notamment, l’orange et la mandarine. En effet, un kilo d’oranges s’affiche à plus de 250 DA. D’ailleurs, il en est de même pour la banane (400 DA / le kilo) et la pomme (650 DA / le kilo). Selon les détaillants, les prix sont susceptibles d’augmenter avec l’arrivée du mois de ramadan.
Dans le même sillage, les commerçants ont fait savoir que la hausse des prix est estimée à plus de 40 % par rapport à l’année précédente. Ils justifient, par ailleurs, cette flambée par la forte demande sur les fruits par rapport à l’offre qui reste relativement faible. En effet, les vendeurs ont affirmé que la production des fruits pour cette année n’est pas importante. À en croire leur propos, cela est principalement dû au manque de pluies.
Les citoyens algériens, spécialement les catégories vulnérables, espèrent que les autorités responsables puissent freiner cette gigantesque augmentation. D’autant plus que la demande sur les différents produits va se multiplier avant et durant le mois de ramadan. Ce qui pourrait entrainer une autre vague de hausse !