Algérie – Afrique Sud : Un atelier d’experts algériens et sud-africains pour approfondir la coopération dans la nanotechnologie

Algérie – Afrique Sud : Un atelier d’experts algériens et sud-africains pour approfondir la coopération dans la nanotechnologie

Un atelier réunira au mois de mars prochain des experts algériens et leurs homologues sud-africains afin de définir une feuille de route visant la mise en place d’une structure commune de coopération dans la nanotechnologie, a indiqué mercredi à Alger, le directeur général de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur, Hafid Aourag.

« Nous avons programmé au mois de mars 2017, un atelier entre 20 experts algériens et 20 experts sud-africains pour définir la feuille de route que nous établirons en terme de projets dans le cadre de la mise en place d’une structure commune dans les nanotechnologies », a déclaré ce responsable lors de la 6e réunion du Comité conjoint de coopération scientifique algéro-sud-africain.

« Nous sommes arrivés à la conclusion qu’avant juin 2017, le dossier sera soumis aux deux gouvernements pour décider du financement de ce grand projet d’une structure commune entre l’Algérie et l’Afrique du Sud dans le développement de tout ce qui est technologie, de la nanotechnologie au service de l’industrie », a ajouté le responsable.

Il a précisé, s’agissant des priorités de cette coopération algéro-sud-africaine, qu’en premier lieu, la priorité est accordée aux nanotechnologies, puis à ce qui est important pour le pays, à savoir l’aéronautique et de façon générale à ce qui concerne la technologie des drones ».

L’intervenant a expliqué que les deux parties avaient décidé de scinder le projet en deux phases, la première portera sur un soutien à l’Institut d’aéronautique de Blida et la deuxième concernera le projet commun de développement de drones.

M. Aourag a souligné, par la même occasion, que « tout projet stratégique est piloté par des centres de recherche et à l’université d’apporter son soutien de compétence et d’être un support pour la formation doctorale ». Il a expliqué, à cet effet, que ces questions relevant du « stratégique » et du « confidentiel », doivent être à un haut niveau de sensibilisation.

Le responsable qui a annoncé que les deux parties « ont décidé d’étendre leur coopération à d’autres axes importants, à savoir la sécurité alimentaire, la biotechnologie, l’énergie et l’eau », a plaidé pour « une même vision stratégique de développement de l’Afrique ».

Pour sa part, Mme Chaba Mmampei, directrice de la coopération multilatérale de l’Afrique du Sud, a mis en évidence la nécessité de « promouvoir la coopération scientifique dans des domaines stratégiques entre les deux pays, notamment dans l’aéronautique, la nanotechnologie ainsi que les questions liées à la sécurité alimentaire, aux énergies renouvelables et au réchauffement climatique ».