(Agence Ecofin) – En Algérie, il n’y aura plus d’Autorité de régulation de la presse écrite. Il n’y aura également plus de Conseil déontologique et de Commission nationale de délivrance de la carte nationale de journaliste. Toutes ces institutions vont disparaître pour laisser place à un seul organisme chargé de la régulation du secteur de la presse écrite. Il s’agit en l’occurrence d’un Conseil de la presse.
Au cours d’une conférence sur les médias, ce 6 septembre 2016, le ministre de la Communication, Hamid Grine (photo), a déclaré que « de nouveaux textes de loi seront prochainement soumis au gouvernement pour permettre la mise en place d’une structure devant prendre en charge tous les aspects liés à la régulation du secteur de la presse écrite ».
Interrogé par le quotidien « El Watan », le ministre a confié que les nouveaux textes de loi ont été finalisés par son département et attendent d’être déposés au niveau du Secrétariat général du gouvernement. Hamid Grine compte ainsi amender la loi sur l’information du 12 janvier 2012. Ce texte consacre en effet une multitude d’institutions de régulation intervenant dans le secteur de la presse écrite.
La donne est donc appelée à changer, a réitéré le ministre de la Communication. « Rares sont les pays qui s’appuient sur autant d’instruments pour régir le secteur de la presse écrite, optant plutôt pour un mécanisme de régulation plus simple et mieux adapté aux réalités de la profession », a expliqué Hamid Grine.