Environ trois semaines depuis l’élimination de la sélection nationale de la prochaine coupe du monde au Qatar, à la suite de la défaite concédée au stade Mustapha Tchaker de Blida face au Cameroun (1-2) au match retour des barrages, les Algériens n’arrivent toujours pas à digérer cet échec. Le rêve de voir les Verts prendre part au prochain Mondial s’est évaporé en dix secondes seulement dans un scénario des plus cruel, pendant la soirée du 29 mars.
Un match où la sélection nationale a été lésée par l’arbitre Bakary Gassama. Auteur d’un arbitrage vicieux et scandaleux et refusant d’utiliser la VAR pour des actions suspectes, il a influé sur le résultat de la rencontre. La colère ne diminue pas chez les Algériens contre l’arbitre international gambien, pour lequel ils font endosser une grande partie de la responsabilité du dit échec.
La fédération algérienne de football n’était pas restée les bras croisés. Le lendemain du match face au Lions Indomptables, elle a introduit un recours à la Fifa pour recouvrir ses droits, en s’appuyant sur plusieurs éléments dans son dossier comme preuves de l’arbitrage vicieux de Gassama.
L’instance internationale est en train d’étudier le dossier, en attendant de prononcer un verdict le 21 avril prochain. Beaucoup de choses ont été dites à ce sujet. Alors que certains sont unanimes à dire que le 21 avril prochain sera le jour où la FAF écoperait d’une sanction de la Fifa en raison du rapport accablant déposé par Gassama à la suite des incidents ayant émaillé le match Algérie-Cameroun, d’autres gardent toujours un mince espoir pour que l’Algérien obtienne gain de cause.
«Le match de la honte», dénonce l’OMSAC
L’Organisation mondiale de sécurité anti-corruption vient de jeter un pavé dans la marre. Sur son site officiel, elle dénonce l’arbitrage scandaleux de Bakary Gassama et va réfréner les ardeurs des Algériens. «Le match de la honte», titre l’Omsac, basée à Genève et dirigée par l’Algérien Mourad Mazar, ancien président de la Fédération internationale anti-corruption sportive.
L’Omsac ne s’est pas arrêtée là. Elle a fait une grande révélation où elle a dénoncé le refus du Gambien de retourner à la VAR pour confirmer certaines actions suspectes. « Le rapport des arbitres allemands «VAR» a prouvé par audio et vidéo que l’arbitre Bakary Gassama a délibérément refusé de répondre à leurs avertissements sur la nécessité de retourner au VAR pour confirmer et statuer sur ses mauvaises décisions arbitrales », explique ainsi l’Omsac, ajoutant: « Au vu des éléments consignés auprès de nos experts du département investigations, il ressort avec certitude qu’il y’a eu corruption pour aboutir au résultat que l’on connaît. »
Des accusations faites sans le moindre début de preuve mais qui suffiront à entretenir le sentiment d’injustice dont se sentent victimes les Algériens. Le complot dépasserait d’ailleurs le cadre de la seule Algérie. Des « interactions au sein de l’instance FIFA entre le groupe Infantino et celui de Michel Platini » sont ainsi évoquées.
Enfin, l’Omsac conclut : « Pour cela, notre organisation mettra avec force tout ce qui pourra aboutir au rétablissement de la vérité du déroulement de cette compétition avant et après. La FIFA devra rendre des comptes pour expliquer s’il y’a lieu du respect des demandes faites par les instances algériennes », et a ajouter : « Faute de quoi, nous, OMSAC, saisiront les tribunaux judiciaires compétents. Une simple sanction de l’arbitre serait une atteinte à l’équité de l’équipe nationale d’Algérie. Les sanctions devraient aboutir à remettre en cause toutes les fautes commises intentionnellement par l’arbitre au vu et au su de tout le monde. Une sanction partielle ne saurait rendre justice au football. »