Algérie Economie : La Deutsche Bank projette de développer davantage ses activités

Algérie Economie : La Deutsche Bank projette de développer davantage ses activités

La Deutsche Bank, qui dispose d’une antenne à Alger depuis 2007, projette d’y développer davantage ses activités.

Cet objectif transparaît dans les discussions qu’a eues hier à Istanbul le vice-président de la Deutsche Bank, Caio Koch-Weser, avec le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de la plénière des gouverneurs du FMI et de la Banque mondiale.

Selon une déclaration du ministre, rapportée par l’APS, la banque allemande « a souhaité participer au développement du marché financier algérien notamment dans le segment des obligations».

La Deutsche Bank, qui s’est engagée dans des projets de partenariat en Algérie veut, à partir d’Alger, développer des activités financières et bancaires dans le Grand Maghreb.

Les Allemands se disent persuadés de «l’impact de cette banque dans le flux d’investissements étrangers en Algérie».

Karim Djoudi a eu également des rencontres avec le président de la Banque africaine de développement (BAD), un haut responsable de la banque française BNP Paribas, entre autres.

Outre ces rendez-vous, le ministre a participé, à l’occasion de la réunion des gouverneurs du FMI et de la Banque mondiale, à une conférence sur les perspectives de l’économie algérienne, organisée par la prestigieuse revue de la finance internationale Euromoney.

Il a fait un exposé sur la situation macroéconomique de l’Algérie, mettant en relief les bons indicateurs macroéconomiques que l’Algérie a réalisés et les démarches qu’il a entreprises pour faire face à la crise économique internationale.

Karim Djoudi a, par ailleurs, estimé que le redéploiement du FMI et de la BM risquerait de «ne pas se produire» si la décision du G20 relative au transfert des quotes-parts «n’était pas mise en oeuvre».

Il faut, malgré tout, demeurer «réaliste», à ce sujet, a-t-il dit. Et d’estimer que, fondamentalement, «il n’y aura pas de grands bouleversements» si la décision du G20 de transférer au moins 5% des parts aux pays en développement n’est pas mise en oeuvre.

Interrogée par l’APS sur l’efficacité des propositions relatives aux réformes du FMI et de la BM, Karim Djoudi a souligné qu’il y a «une volonté affichée» pour le changement.

Le ministre a, sur un autre registre, indiqué que l’Algérie « n’a pas formulé» une demande d’achat d’obligations proposées par le FMI.

En sollicitant l’Algérie pour participer à renflouer ses caisses, le Fonds monétaire exprime «un satisfecit à son endroit», a affirmé Karim Djoudi.

Selon lui, l’Algérie est «reconnue» comme un «prêteur net» pour un certain nombre de pays et pour les institutions multilatérales du fait de l’excédent de ses ressources financières.

Youcef Salami