Le nombre des migrants clandestins n’a eu de cesse de s’accroître. Vu les chiffres récents des harraga algériens : 147 en seulement 24h. On ne pensait pas voir d’autres plus inquiétants mais c’est malheureusement le cas, le record est battu à nouveau.
Une autre vague de harraga est arrivée au sud de l’Espagne, selon l’activiste espagnol et défenseur des droits des migrants Francisco Jose Clemente Martin près de 100 embarcations ont été reçues et ce à Almería, Murcia, Alicante et l’îles Baléares. L’activiste indique dans une publication sur sa page Facebook que 1200 harraga sont arrivés en seulement 72h dont des femmes, des enfants et des personnes âgées. Parmi ces harraga beaucoup été testés positifs au Covid-19.
Certains sont en garde à vue, les conducteurs de bateau ont été détenus et d’autres feront objet de réacheminement. A noter que le nombre des harraga disparus s’élève également à 50 alors qu’un naufrage a été confirmé en Algérie.
Un triste sort quoi qu’il advienne
Certains font objet d’un réacheminement et retournent dans leurs pays, d’autres trouvent la mort dans le large, quelques uns réussissent à passer mais sont tout le temps dans la fuite de crainte que la police les trouve et apprenne l’irrégularité de leur situation mais ils se battent, coûte que coûte.
C’est le cas de certains migrants clandestins cette semaine à Lyon dans une manifestation de 500 personnes à l’occasion de la semaine de l’hospitalité. Accompagnés par des habitants et des associations, ils ont tous marché pour revendiquer la régularisation des sans-papiers, la précarité, le logement, protection des mineurs étrangers, fermeture des centres de rétention et le droit à la citoyenneté.
Il convient de noter que beaucoup de harraga réussissent à passer et travailler « en noir », une situation déplorable parce que ces derniers sont souvent exploités.