Les relations entre l’Algérie et les États-Unis ont pris un nouvel élan cette semaine, marquées par la réception, par le président Abdelmadjid Tebboune au palais présidentiel, de hautes responsables du département d’État américain, Mme Uzra Zeya, sous-secrétaire d’État aux questions de sécurité civile, démocratie et droits de l’Homme, ainsi que Mme Barbara Leaf, sous-secrétaire adjointe aux affaires du Proche-Orient.
Rencontre au sommet pour des enjeux stratégiques
Cette rencontre, à laquelle ont participé plusieurs hauts responsables algériens, notamment le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf et l’ambassadeur d’Algérie à Washington Sabri Boukadoum, a permis de passer en revue les relations bilatérales ainsi que des questions internationales d’intérêt commun.
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Les discussions ont porté sur des dossiers sensibles inscrits à l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies, tels que la situation à Gaza et les efforts pour instaurer un cessez-le-feu durable, la question du Sahara occidental, et la création d’une mission de maintien de la paix en Haïti.
Les enjeux liés à la migration dans la région du Sahel ont également été abordés.
Une coopération en pleine évolution
Lors d’une déclaration, Mme Uzra Zeya a exprimé sa gratitude envers le président Tebboune pour son accueil et son engagement en faveur d’un partenariat fort entre les deux nations.
Elle a souligné l’importance de la coopération bilatérale pour la stabilité de l’Afrique du Nord et du Sahel, mettant en avant les progrès réalisés dans plusieurs domaines, notamment la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et la traite des êtres humains.
Elle a également salué les efforts de l’Algérie dans la gestion de la migration irrégulière. « Nous assistons à des niveaux historiques de déplacements forcés, et nous apprécions la démarche algérienne pour traiter cette problématique de manière humaine et efficace », a-t-elle déclaré.
Vers un avenir prometteur
Les responsables américains ont souligné que la collaboration avec l’Algérie s’intensifie grâce à une vision commune fondée sur le respect des droits de l’Homme et le renforcement des libertés fondamentales.
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En outre, les deux pays s’engagent à approfondir leur coopération dans les secteurs économiques, diplomatiques et sécuritaires.
