Certains Algériens établis à l’étranger profitent de leur facilité à voyager pour faire du commerce, souvent de façon non officielle. Ils transportent des marchandises en tout genre, les injectant dans le marché algérien afin de faire du profit.
Toute procédure visant à faire rentrer une marchandise dans le territoire algérien sans suivre la voie légale est considérée comme interdite.
C’est dans le but d’opérer frauduleusement que deux algériens, vivant en Espagne ont essayé de faire rentrer des appareils téléphoniques mobiles en Algérie.
Ils ont été découverts ce vendredi 12 août 2022, en possession d’une grande quantité d’appareils électroniques.
Une énorme quantité d’appareils électroniques acheminée
Les deux Algériens ne se sont pas contentés d’acheminer quelques dizaines d’unités mais plutôt des milliers. En effet, selon le média arabophone Echourouk, les deux individus avaient approximativement 6000 appareils mobiles.
L’ensemble de ces téléphones viennent d’Espagne, plus précisément d’Alicante. Cette marchandise a été transportée vers le port d’Oran par le biais d’Algérie Ferries, plus précisément le navire Tariq Ibn Ziyad.
Les téléphones étaient dissimulés dans deux valises différentes, qui concernaient aussi des matériaux servant à la fabrication de fil de suture chirurgicale. Ces matériaux ont également été saisis par les autorités compétentes.
L’enquête est ouverte : font-ils partie d’un réseau international ?
La contrebande de marchandise est considérée comme étant un acte répréhensible en Algérie. Les deux immigrés ont donc été arrêtés par les services de la douane du port d’Oran. Ces services ont opéré en coordination avec la police des frontières.
Les autorités compétentes ont procédé à la saisie de la marchandise, avant d’arrêter les individus concernés qui ont été mis en détention provisoire.
Une enquête a été ouverte afin d’en savoir plus sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Les responsables de l’enquête veulent savoir si les deux personnes font partie d’un réseau plus grand, voire international.
Cette enquête a donc été confiée à la police judiciaire relevant de la Sûreté de la wilaya d’Oran.