Les traversées maritimes ont repris récemment, pour le plus grand bonheur des voyageurs et de la diaspora algérienne après une longue période d’inactivité à cause du Covid-19. La décrue de ce dernier a permis leur reprise.
Une reprise tant attendue et des soucis inattendus. Beaucoup de problèmes ont été relevés pendant la traversée Marseille – Alger. Ces problèmes ont commencé bien avant de monter à bord, le système de réservation de billets n’est toujours pas efficace et structuré.
D’abord, on ne peut ignorer les queues interminables, au port, à l’entrée, à l’accueil, engendrant un vacarme et une cohue désobligeants. Ensuite, à l’accueil, un manque cruel d’organisation notamment pour la distribution des chambres pendant que la négligence des personnes âgées et des personnes ayant des besoins spéciaux crève les yeux ; absolument aucune prise en charge. Puis, pour couronner le tout, pas d’internet pendant toute la traversée, des heures d’ennuie imposées aux voyageurs.
En plus de l’attente pesante avant de faire sortir les voitures et la panne des ascenseurs et escaliers électriques pour faire descendre les bagages, beaucoup de voyageurs se plaignaient d’avoir perdu leurs affaires. Enfin, la souffrance de l’attente se décelait du visage des voyageurs pendant les lentes procédures douanières.
Piètre gestion!
Ce sont des moments compliqués vécus à bord du Badji Mokhtar 3, que le député à l’émigration, Tewfik Khedim, n’a pas manqué de soulever et dénoncer à travers sa page Facebook. Ce dernier faisait partie des voyageurs de cette traversées.
Le député n’a pas hésité à contacter les autorités concernées, dénonçant fermement « les scènes de médiocrité et l’échec de gestion » omniprésents à bord, et ce, en affirmant que le suivi sera effectué, ayant pour but d’améliorer les conditions de voyage des algériens et surtout, soigner l’image de l’Algérie à travers les institutions qui la représentent.