Au sein de son bâtiment qui fait face à une méditerranée agitée, l’APN se déchaine et accuse le parlement Français d’être derrière plusieurs « guerres par procuration » qui visent à « déstabiliser l’Algérie ». Les accusations de la chambre basse du parlement algérien sont graves. Elles pointent notamment le parlement français et le qualifient d’outil à la merci de « lobbys maitre-chanteurs ».
Une conférence intitulée « Parlement Français… cessez les guerres par procuration » a eu lieu aujourd’hui au bâtiment sis avenue Zighout Youcef. Présidée par le vice-président de la chambre basse du parlement algérien, Moundir bouden, cette conférence a donné lieu à de graves accusations à l’encontre du parlement français.
Lors de son discours d’ouverture, le vice-président de l’APN a indiqué que les « les harcèlements continus du parlement français visent à parasiter l’Algérie ». Selon Moundir Bouden, cela se fait dans le but de pousser l’Algérie « à abandonner les causes stratégiques et ses projets de développement ».
L’APN déclare la guerre au parlement français et ses lobbys
Le vice-président de l’APN va encore plus loin. En effet, il déclare que « le parlement français fait des guerres par procuration et roule pour les intérêts de lobbys qui font du chantage ». Selon le même intervenant, « le parlement français ignore tout de la réalité politique algérienne et ses sorties visent à déstabiliser l’Algérie ».
L’APN est agité, son vice-président assure que les sorties de l’assemblée nationale française « dépassent le cadre de la diplomatie » et que, « sous couvert de démocratie, il est utilisé comme un outil de parasitage à un niveau local et régional ».
Le vice-président de l’APN a notamment déclaré que « après les déclarations hostiles faites par le président français à l’égard de l’Algérie, c’est au tour du parlement français de mener une guerre par procuration en fourrant son nez dans les affaires internes de l’Algérie avec une série de fausses allégations, qui sont toutes démenties par la réalité ».
Pour finir, Moundir Bouden n’avait pas manqué de souligner que « l’Algérie nouvelle possède tous les constituants d’un leadership géopolitique sous la houlette du président abdelmadjid Tebboune »