Coup d’envoi des travaux de la 5e session du Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau. Coprésidés par le premier ministre Aïmene Benabderrahmane et son homologue française Elisabeth Borne ; le CIHN s’est ouvert ce dimanche 9 octobre au Centre international des conférences « Abdellatif Rahal ».
S’exprimant à l’ouverture des travaux du CIHN, le premier ministre Aïmene Benabderrahmane a évoqué le dossier des visas entre l’Algérie et la France, mais aussi la question des sans papiers algériens en France.
La France et l’Algérie sont appelées « à relancer le dialogue autour des questions inhérentes à la circulation des personnes, à la migration et à la réadmission des personnes, conformément à la Déclaration d’Alger, dans un climat empreint de confiance et de pragmatisme », a déclaré Benabderrahmane.
« Le plan de sécurité réalisé par la France ne reflète nullement la réalité de l’Algérie »
Dans le même sillage, le premier ministre a également appelé les deux parties à surmonter tout blocage sur la question des visas et de la circulation des citoyens entre les deux pays.
« Le partenariat exceptionnel auquel aspirent l’Algérie et la France ne doit pas se heurter à des difficultés qui seraient facilement surmontables, comme l’octroi de visas et la question du plan de sécurité réalisé par les autorités françaises, lequel ne reflète nullement la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui », a lancé le premier ministre.
Pour rappel, en classant l’Algérie dans les pays à risque, les autorités françaises déconseillent à leurs citoyens de visiter notre pays.
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