A l’occasion d’un discours consacré à la politique africaine de la France d’Emmanuel Macron, qu’il a tenu à l’Elysée hier, le lundi 27 février 2023, il a de nouveau exprimé son envie de faire avancer les relations diplomatiques avec l’Algérie, en réaffirmant son engagement à renforcer les relations entre Paris et Alger, malgré les obstacles dressés par des parties anonymes.
A la veille d’une importante tournée diplomatique en Afrique, le Président Français, Emmanuel Macron a prononcé à l’Elysée un discours sur la politique française sur le continent, en abordant l sujet de l’Algérie et les conflits qui ont vu le jour récemment, suite à l’histoire de l’affaire de « l’exfiltration » de la militante et opposante algéro-française, Amira Bouraoui, interdite de quitter le territoire algérien.
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Macron a déclaré donc qu’il allait continuer à «avancer» pour le renforcement de la relation de la France avec l’Algérie, au-delà des «polémiques» actuelles, précisant «On va avancer, la période n’est pas la meilleure mais ça ne m’arrêtera pas».
Le président français revient sur l’affaire Amira Bouraoui
Le 6 février on apprenait l’arrivée d’Amira Bouraoui en France, via la Tunisie, étant considérée comme une « exfiltration illégale » de la part du Gouvernement algérien, deux jours après Abdelmadjid Tebboune a rappelé l’ambassadeur d’Algérie en France pour consultations, et le lendemain l’APS n’a pas hésité à pointer directement du doigt la DGSE française, comme ayant eu un rôle clé dans cette éviction.
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Depuis le Chef de l’Etat français ne s’était pas exprimé jusqu’à hier. En effet, Macron a affirmé « pouvoir compter sur l’amitié et l’engagement du président Tebboune. Nous avancerons là aussi ». En confirmant aussi concernant cette affaire qu’«Il y a eu une polémique sur le retour en France d’une Franco-algérienne depuis la Tunisie, avec aussi beaucoup de choses qui ont été racontées et un discours qui s’est construit».
Emmanuel Macron poursuit en accusant les parties qui s’opposent à cette réconciliation, il déclare dans ce sens « je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que l’on fait depuis des années maintenant avec l’Algérie n’aboutisse pas ». Il y répond en disant : « Et bien j’ai un message très simple: je vais continuer, ce n’est pas le premier coup de grisou, j’en ai déjà eu mais il faut continuer ainsi, humblement, honnêtement », a-t-il dit en pointant notamment l’«énorme travail sur la mémoire» effectué avec l’Algérie ou la visite du chef d’état-major algérien, Saïd Chanegriha, en janvier passé en France.
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