Le Conseil d’Etat français a rejeté la demande d’annulation de l’accord algéro-français d’Evian, malgré les accusations portées par l’association française « Grand Maghreb ».
En effet, le Conseil d’Etat a rejeté la demande, et argument que cette demande d’annulation de l’accord d’Evian est dirigée contre l’action du gouvernement et est venue trop tardivement. Le Conseil a également affirmé que l’accord était conforme aux démarches engagées par le gouvernement dans le but d’obtenir un nouvel État indissociable des relations internationales de la France.
Dans une lettre soumise au Conseil d’Etat français, l’association avait affirmé que les signataires algériens de l’accord étaient incompétents et avaient été trompés de bonne foi, car ils ne connaissaient pas les conséquences des expériences nucléaires, chimiques et bactériologiques menées par la France, ainsi que de l’existence d’une annexe secrète autorisant la France à maintenir quatre centres de dépistage dans le désert pendant cinq ans.
LIRE AUSSI : Algérie – France : Macron dénonce des parties opposées à la réconciliation
Quels autres justificatifs a avancé l’association dans sa demande d’annulation de l’accord d’Evian avec l’Algérie ?
Les justifications avancées par l’association pour cette demande d’annulation de l’accord d’Evian avec l’Algérie, comprenaient aussi les atteintes à la santé publique et à l’environnement causées par les essais nucléaires autorisés par l’accord, ainsi que la violation de la convention de Genève et des principes de respect des droits de l’homme. Affirmant aussi que l’accord avait pour objectif d’exonérer les autorités françaises de leur responsabilité dans les actes commis en Algérie avant et après l’indépendance du pays.
Malgré le rejet de leur demande, les responsables de l’association « Grand Maghreb » ont déclaré qu’ils continueraient à lutter pour porter la question devant les autorités compétentes.
Pour conclure, même si le Conseil d’Etat français a rejeté la demande d’annulation de l’accord d’Evian, les préoccupations soulevées par l’association « Grand Maghreb » restent pertinentes et doivent être prises en compte par les autorités françaises et algériennes pour garantir le respect des droits de l’homme et de l’environnement.