Le bilan annuel des activités des services de la Police judiciaire a fait état d’une remarquable augmentation de la criminalité en Algérie durant l’année 2020, et ce sous toutes ses formes, notamment les crimes liés à la cybercriminalité, à la drogue et aux violences infligées aux femmes.
Selon les informations rapportées par l’Agence officielle, le Directeur de la police judiciaire, Hadj Saïd Ourezki, a présenté, ce mercredi, 27 janvier, le bilan annuel des activités des services de la Police judiciaire à l’École supérieure de police Ali Tounsi à Alger.
Lors de sa présentation, M. Hadj Saïd Ourezki a fait état d’une hausse remarquable de la criminalité, sous toutes ses formes, à travers les indicateurs principaux des crimes enregistrés en 2020 par rapport à ceux de 2019.
En effet, le Directeur de la police judiciaire a indiqué que le nombre d’affaires enregistrées en 2020 s’élève à 2580171 affaires, impliquant un total de 246.200 individus dans différents types de crimes, notamment ceux contre les individus et les biens outre les crimes économiques, familiaux, cybernétiques, de drogues et de mœurs.
Les crimes liés à la cybercriminalité s’envolent
Bien qu’ils existent depuis des années déjà, les crimes liés à la cybercriminalité ont explosé cette année en passant de 4210 affaires en 2019 à 5163 affaires en 2020, selon les chiffres communiqués par le même responsable, qui a souligné que ces affaires concernent, dans l’ensemble, l’atteinte aux personnes et aux systèmes informatiques, l’escroquerie, le cyberterrorisme, la pédopornographie et la publication de contenus provocateurs.
S’agissant des crimes liés à la drogue, M. Hadj Saïd Ourezki a rapporté une hausse de 39.20 % par rapport aux chiffres de l’année 2019, à savoir un total de 46.047 affaires en 2020 impliquant pas moins de 560.000 individus.
Au cours de sa présentation des chiffres de criminalité dans notre pays au cours de l’année 2020, le Directeur de la police judiciaire a évoqué les crimes liés aux violences faites aux femmes, et a recensé un total de 6782 affaires, dont 4839 liées à la violence physique et 163 autres à la maltraitance.
