Algérie-Iran : appel à la création d’un fonds conjoint pour renforcer les relations économiques

Algérie-Iran : appel à la création d’un fonds conjoint pour renforcer les relations économiques

ALGER – Le chef du groupe d’amitié parlementaire algéro-iranien, Ghlamreza Mesbahi Moghaddam en visite en Algérie à la tête d’une délégation parlementaire a appelé à la création d’un fonds conjoint entre les deux pays pour la consolidation des relations économiques.

Le chef de la délégation parlementaire iranienne qui a été reçu à l’Assemblée populaire nationale (APN) par Boualem Bousmaha, président de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et la communauté nationale à l’étranger de l’APN, a précisé que pour un « début, chacune des deux parties devra injecter 100 millions USD comme premier versement » soulignant qu’en dépit des « relations solides » entre l’Algérie et l’Iran au plan politique, il n’en est pas de même pour les « relations économiques ».

Il s’est, par ailleurs, réjouit du niveau de la diplomatie algérienne et ses positions dans les fora internationaux notamment sa démarche visant une solution pacifique des questions sans ingérence dans les affaires internes des pays saluant l’expérience de l’Algérie en matière de lutte antiterroriste.

Le responsable iranien a appelé à « accélérer » les efforts pour un cessez-le-feu au Yémen et à réunir les conditions qui garantissent une solution « interne et pacifique » au conflit.

D’autre part, le chef de la délégation iranienne a fait part de sa disposition à apporter « soutien et aide à tous les pays musulmans dans le domaine technologique ».

Pour sa part, M. Bousmaha a mis en avant les positions inaliénables de l’Algérie pour ce qui est de la non ingérence dans les affaires internes des pays et leur réglement pacifique et par le dialogue rappelant la médiation algérienne dans la résolution des crises malienne et libyenne.

La position de l’Algérie vis-à-vis du dossier nucléaire iranien « soutient l’usage de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ».

S’agissant du dossier du Sahara Occidental, M. Bousmaha a affirmé que l’Algérie n’est pas partie au conflit précisant qu’elle appelle sans cesse à l’application des résolutions de l’ONU.