Algérie – Jordanie : vers une « nouvelle page » de coopération

Algérie – Jordanie : vers une « nouvelle page » de coopération

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, s’est entretenu hier avec le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés du Royaume de Jordanie, Ayman Al-Safadi. Les discussions étaient axées sur la promotion des relations bilatérales ainsi que les préparatifs en vue de la tenue du Sommet arabe d’Alger les 1er et 2 novembre prochains.

À l’issue de ces échanges, élargis aux délégations des deux pays, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué que « de nombreux accords entre l’Algérie et la Jordanie nécessitent une mise en œuvre sur le terrain ». Particulièrement après l’absence imposée par les restrictions liées à la pandémie de la Covid-19.

De son côté, le vice-Premier ministre jordanien, Ayman Al-Safadi, a mis la lumière sur l’importance de sa visite en Algérie. En effet, il a estimé que cette visite contribuera dans « la promotion des relations historiques et privilégiées entre les deux pays frères ».

En outre, le Chef de la diplomatie jordanienne a révélé « avoir évoqué les relations bilatérales avec le ministre Lamamra », faisant ainsi part « de la volonté de son pays de les développer au mieux dans les intérêts de la Jordanie et de l’Algérie, deux pays frères ».

Planification de la tenue d’une Commission mixte algéro-jordanienne

Ainsi, le vice-Premier ministre jordanien, Ayman Al-Safadi, a aussi révélé que « les discussions entre les deux parties ont porté sur la planification concrète pour la tenue de la Commission mixte algéro-jordanienne ». Et ce, dans le but « d’examiner les perspectives de coopération dans les domaines de l’économie, du commerce, du tourisme, de l’éducation et de l’investissement ».

D’ailleurs, Ayman Al-Safadi a fait savoir que « plusieurs accords évoqués font l’objet d’un dialogue en vue d’élargir la coopération en matière d’enseignement et d’investissement, et dans le domaine médical et autres ».

À cet effet, le Chef de la diplomatie du Royaume de Jordanie a indiqué que les deux parties ont convenu « de mettre en place un groupe de travail relevant des Ministères des Affaires étrangères algérien et jordanien », afin « d’inclure toutes les parties concernées par la coopération bilatérale dans tous les domaines ».

Tebboune reçoit le vice-Premier ministre et MAE du Royaume de Jordanie

Dans un communiqué rendu public ce dimanche, la Présidence de la République a fait savoir que « le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce dimanche, 16 octobre 2022, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés du Royaume de Jordanie, Ayman Al-Safadi », qui effectue une visite officielle en Algérie.

« La rencontre s’est tenue au siège de la Présidence à Alger en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et du Directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Abdelaziz Khellaf », a encore précisé la même source.

Déclaration d’Alger, Sommet arabe … : ce qu’a dit Ayman Al-Safadi

Sur un autre volet, le vice-Premier ministre jordanien, Ayman Al-Safadi, est revenu sur la signature de la « Déclaration d’Alger » pour la réconciliation palestinienne par les différentes parties palestiniennes. « Nous apprécions hautement les efforts de nos frères en Algérie », a-t-il déclaré.

À cet effet, le Chef de la diplomatie jordanienne a rappelé la position de son pays quant au dossier palestinien. Affirmant que « pour le Royaume hachémite, la question palestinienne est une question centrale ».

En outre, Ayman Al-Safadi a aussi évoqué la tenue du prochain Sommet arabe qu’abritera l’Algérie les 1er et 2 novembre prochains. Faisant part de « sa conviction quant à la réussite de ce Sommet grâce aux efforts consentis par l’Algérie ». D’ailleurs, il a noté le fait que « ce Sommet arabe était important pour relancer l’action arabe commune, d’autant plus qu’il intervient après trois (3) ans d’absence ».