Le ministre des ressources en eau Hocine Necib a exclu mercredi toute révision du prix de l’eau en qualifiant la mesure de maintenir la tarification actuelle d’un “principe sacré”. Il a souligné que “l’accès à l’eau potable est un principe sacré consacré par la loi”, même s’il reconnait que les prix pratiqués restent très bas et loin des coûts de production.
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, il a rappelé que la production annuelle de l’eau potable connaitra une augmentation à l’horizon 2030 pour atteindre les 4,113 milliards de mètres cube (m3) par an contre 3 milliards de m3/an actuellement. Ces prévisions établies sur la base du plan national de l’eau (PNE), selon le ministre.
Toujours selon Necib, la stratégie de développement des ressources en eau en Algérie s’appuiera pour les prochaines années sur la réalisation de nouveaux barrages à l’étude, le dessalement d’eau de mer et l’exploitation des eaux souterraines. Il a en outre souligné que le montant de ces prochains investissements pourraient égaler celui déjà investi durant les dix dernières années, estimé à plus de 40 milliards de dollars, excluant cependant de dépasser cette somme.
Abordant le taux de remplissage des barrages en cette fin de l’automne, le ministre des ressources en eau a indiqué que la moyenne nationale est de 68 % précisant que contrairement aux saisons précédentes, les barrages situés dans la partie Ouest du pays ont un taux moyen de remplissage, estimé à plus de 70%, plus élevé que ceux de la région centre.
