Cela a soulevé beaucoup de controverse au sein de la communauté juive, notamment française, qui accuse l’Algérie de profaner les tombes d’Européens.
Tout a commencé quand le ministère algérien de l’Intérieur a décidé, le 14 mars dernier, de regrouper en tombes collectives les sépultures enterrées dans des cimetières européens (37 cimetières juifs et 2 cimetières chrétiens). L’ambassade de France en Algérie a alors réagi en proposant à sa tutelle de permettre le rappatriement de ces sépultures.
Dans un arrêté ministériel publié au Journal officiel français en date du 9 juin, le ministère français des Affaires étrangères donne ainsi un délai de 6 mois aux familles pouvant justifier « par tout moyen » de la sépulture de parents dans une liste de cimetières jointe à l’arrêté, pour procéder à leur rapatriement.
Le MAE français charge ainsi le directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, l’ambassadeur de France en Algérie et les consuls généraux d’Alger, Annaba et Oran de supérviser cette opération.