Algérie : l’utilisation du français continue de susciter la polémique

Algérie : l’utilisation du français continue de susciter la polémique

En Algérie, les discussions autour de la langue française n’en finissent pas ! Après le large débat qui a eu lieu suite à l’adoption de la langue anglaise au cycle primaire, une autre polémique s’est déclenchée au sujet de la langue adoptée aux universités algériennes. Notamment, lors du concours du doctorat organisé à l’université Abderrahmane Mira à Béjaia !

Sur les réseaux sociaux, les rumeurs vont bon train ! En effet, ces rumeurs stipulent que les sujets du concours du troisième cycle au niveau de la faculté de Béjaïa ont été rédigés uniquement en langue française. Chose qui peut engendrer une inégalité des chances, étant donné que les études se font en langue arabe dans la majorité des universités algériennes. D’ailleurs, beaucoup d’étudiants ne maîtrisent pas la langue française. 

À vrai dire, ce sujet a fait couler beaucoup d’encre, comme d’habitude. D’ailleurs, le député Souleymane Zerkani n’a pas hésité à évoquer cette affaire au sein du parlement et sur son compte Facebook. Selon lui cet acte “n’est pas innocent”. « Il s’inscrit dans un projet qui vise à favoriser une frange dont le capital intellectuel et civilisationnel est de servir la France », a-t-il écrit. De quoi mettre le feu aux poudres.


De ce fait, l’administration de l’université en question n’a pas tardé à réagir. Et ainsi démentir les rumeurs qui ont enflammé la Toile. Via un communiqué publié sur sa page Facebook  officielle, l’administration a donné plus de détails à cet égard. 

L’administration de l’université de Béjaïa brise le silence   

À travers le communiqué publié sur le réseau social à l’icône bleue, l’université de Béjaïa a déploré les rumeurs qui ont touché le concours du doctorat. D’après ce qui a été mentionné dans ledit document, il s’agit d’un acte qui vise à décrédibiliser le concours d’accès au troisième cycle. 

Dans ce sillage, la même source a dévoilé plusieurs détails sur l’organisation dudit concours. Afin de garantir le bon déroulement de ce concours, l’université a mobilisé près de 50 professeurs. Et ce, pour superviser la rédaction des sujets de l’épreuve et la correction des copies. Par ailleurs, les questions de l’examen ont été rédigées dans la langue de l’enseignement.

Cependant, les professeurs ont lu les questions en arabe et en français. Pour permettre aux candidats de bien comprendre le sujet. Sachant que l’administration a donné la liberté de choix aux étudiants pour répondre dans la langue qui leur convient. On notera également que 322 réponses sur 463 ont été rédigées en arabe. Soit 69.54 %, comme indiqué par le communiqué.