Algérie – Maroc : Belhimer revient sur le scandale « Pegasus »

Algérie – Maroc : Belhimer revient sur le scandale « Pegasus »

En juillet dernier, le monde a été secoué par un grand scandale d’espionnage mené par le Maroc à travers le logiciel israélien « Pegasus ». Avec ce logiciel espion, les services de renseignement marocains ont étroitement surveillé l’Algérie, en espionnant les téléphones de plusieurs hauts responsables de l’État ainsi que d’anciens généraux de l’armée.

Après les révélations du scandale, l’Algérie a ouvert une enquête préliminaire. Diligentée par les services de police judiciaire spécialisée en matière de répression d’infractions liées à la cybercriminalité, l’enquête est toujours en Cours, mais cela n’a pas empêché l’Algérie de rompre ses relations avec le Maroc pour plusieurs raisons.

Belhimer revient sur le scandale

Cette semaine, le ministre de la communication Ammar Belhimer est revenu, dans un entretien accordé au site d’information Djazair El Youm, sur l’affaire Pegasus.

« Le scandale d’espionnage maroco-sioniste via Pegasus de nombre de pays, de responsables et de personnalités vient confirmer nos affirmations sur cette dangereuse opération d’espionnage, qui n’est pas la première du genre (…) Nous avons dévoilé l’existence il y a environ deux ans », a-t-il dit.

« Le Maroc mène depuis 2009 des opérations d’espionnage au moyen de logiciels espions français et italiens ciblant des personnes et des organisations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Maroc, dont l’Algérie », a ajouté Belhimer, citant une enquête menée par le webzine Orient XXI.