L’équipe Tanzanienne est d’une arrogance déconcertante. Coach et joueurs n’ont pas voulu faire de déclaration. Pire encore, c’est à peine s’ils disent merci lorsqu’on leur a souhaité la bienvenue et demandé s’ils ont fait un vol agréable.
Arrivée hier après 10 heures de vol, l’équipe tanzanienne a débarqué à Alger à 15h15 en provenance de Dar Es Salam et une escale à Istanbul n’a voulu faire aucun commentaire sur la rencontre de demain comptant pour le match retour des éliminatoires de la Coupe du monde-2018. Après les déclarations de l’entraîneur à l’issue du match aller où il a prédit qu’il allait être mal accueilli à Alger (ce qui n’est pas le cas), le mauvais comportement de ce dernier et de ses joueurs a été confirmé à leur arrivée à l’aéroport Houari Boumediene. On peut comprendre qu’un long voyage avec une escale à Istanbul peut fatiguer un voyageur, surtout lorsqu’on prend un avion juste après avoir disputé un match, mais l’équipe tanzanienne s’est comportée de façon plus qu’arrogante. Ils sont allés dans la provocation déclarant la guerre à la sélection algérienne avant le RDV de mardi. D’abord, le coach n’a voulu faire aucune déclaration, puis c’était au tour des joueurs. En tentant d’approcher les Samatta et compagnie, tout ce qu’on a pu récolter, ce sont des regards à la limite méchants. Incapable de rendre un sourire lorsqu’on leur offre, on pourrait croire qu’ils sont une grande équipe qui vient juste pour gagner. Il faut croire que la prestation de l’EN à Dar Es Salam a quelque peu donné la grosse tête aux Tanzaniens qui se croient désormais supérieurs. C’est maintenant à nos joueurs de leur donner une bonne leçon sur le terrain et leur montrer ce que c’est que de respecter une nation de football et de leur rendre la politesse par une raclée dont ils se souviendront longtemps.
Ils refusent le bus de la FAF
Les responsables tanzaniens sont allés loin dans la provocation refusant même le bus qui leur a été réservé par la FAF préférant celui qu’ils ont eux- mêmes loué chez un particulier. Les joueurs ont pris place dans ce bus qui les a menés à leur lieu de résidence à l’hôtel Des Roses à Blida.
R.H.
