FRANCEVILLE (Gabon) – L’entraîneur de la sélection tunisienne de football, le Franco-Polonais Henryk Kasperczak, a répété que son équipe n’avait pas droit à l’erreur jeudi face à l’Algérie au stade de Franceville (17h00) dans le cadre de la 2e journée (Gr. B) de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2017 au Gabon (14 janvier-5 février).
« Au vu des résultats de la première journée, les deux équipes sont en difficulté. Nous sommes dos au mur d’autant qu’une deuxième défaite serait fatale pour nous. Nous devons absolument réagir et cela passera par une victoire et rien d’autre », a indiqué mercredi le coach de la Tunisie lors d’un point de presse tenu au stade de Franceville.
La Tunisie a raté ses débuts dans cette CAN en s’inclinant face au Sénégal (2-0) alors que l’Algérie a fait match nul face au Zimbabwe (2-2).
« C’est un match crucial face à une très bonne équipe algérienne qui reste pour moi l’un des favoris du tournoi. Nous devons avoir de la réussite offensive, chose qui nous a manquée face au Sénégal », a-t-il ajouté.
Pour l’expérimenté Kasperczak, qui en est à sa 6e CAN dans sa carrière, le match s’annonce « ouvert » entre deux équipes qui se connaissent bien.
« Le match sera ouvert entre deux sélections qui se connaissent parfaitement. Je me rappelle du match de la CAN-2013 qui a vu une victoire de la Tunisie dans le temps additionnel (1-0), j’espère que la réussite sera de nouveau de notre côté jeudi », a-t-il dit.
Le coach des « Aigles de Carthage » se réjouit de bénéficier de l’ensemble des 23 joueurs, ce qui va lui permettre d’avoir l’embarras du choix pour composer son onze titulaire.
« Tout le monde est prêt pour cette rencontre importante, y compris le milieu de terrain Mohamed Amine Ben Amor que nous avons réussi à récupérer », a fait savoir le technicien, appelant au passage ses joueurs à faire preuve de « concentration et à éviter les erreurs, individuelles et collectives, commises lors du premier match face au Sénégal ».
Présent également lors de ce rendez-vous face aux médias, le milieu de terrain tunisien de Lille (Ligue 1/France), Naïm Sliti, affirme que la Tunisie jouait son avenir dans cette compétition.
« C’est un match décisif qu’on doit bien négocier face à une bonne équipe algérienne. Nous devons absolument nous racheter après la défaite face au Sénégal. Le faux pas est interdit », a-t-il prévenu.
Arrivé chez les « Aigles de Carthage » en mai 2016, Sliti (26 ans) regrette la défaite concédée face aux « Lions » du Sénégal.
« Il ne fallait pas perdre ce premier match, maintenant nous sommes contraints de réagir au risque de quitter le tournoi. On doit se rattraper pour le peuple tunisien », a-t-il conclu.