Les feux et les panneaux de signalisation constituent généralement un dispositif permettant la régulation du trafic routier pour les usagers de la route, véhicules et piétons. L’absence de signalisation dans beaucoup de carrefours aggrave sensiblement la congestion de la circulation.
La circulation dans les villes algériennes est devenue quasiment impossible. A Alger par exemple, il n’y à point un moment où le trafic routier est fluide, Chose surprenante, elle fait partie des rares capitales mondiales à ne pas posséder un vrai réseau de feux de circulation C’est vrai que le volume du parc automobile est pour beaucoup dans cette situation pénalisante.
Mais pas seulement. En effet, la signalisation routière défectueuse aggrave les choses.
Plusieurs feux lumineux tricolores sont inexistants dans la quasi-totalité des quartiers importants de la ville.
Ce qui engendre souvent des effets néfastes sur la circulation automobile durant la journée et même les soirées d’été, surtout avec l’arrivée de ramadan. L’encombrement des routes reste de rigueur. Les feux de signalisation constituent généralement un dispositif permettant la régulation du trafic routier pour les usagers de la route, aussi bien les véhicules que les piétons.
Les feux destinés aux véhicules à moteur sont de type tricolore, auxquels peuvent s’ajouter des flèches directionnelles. Ceux destinés aux piétons sont bicolores et se distinguent par la reproduction d’une silhouette de piéton.
En Europe, la convention européenne sur la signalisation routière (convention de Vienne sur la signalisation routière) de 1968, à laquelle se sont depuis ralliés de nombreux Etats, contient des dispositions fixant les catégories, formes et couleurs des signaux routiers, dont les signaux lumineux.
De nombreux automobilistes et de piétons, ont exprimé leur regret du manque « flagrant » de signalisation tricolore.
A titre d’exemple, depuis quelques années dans la wilaya de Ourgla, à travers l’ensemble des carrefours répartis sur ses principales artères ces feux de signalisation sont absents, à l’instar des rues Che-Guevara, La Palestine, Si El-Haoues, Rouabah-Abderrahmane et Babi-Abdelkader.
Les anciennes installations de ce genre, qui se comptent sur les doigts d’une main, sont généralement éteintes, en panne ou saccagée.
Le président de l’APC a fait savoir, à ce propos, qu’une enveloppe estimée à 15 millions de DA a été réservée, au titre du budget communal, à une opération de signalisation routière dans la ville de Ouargla, y compris les feux de signalisation.
En attendant la désignation de l’entreprise réalisatrice, après l’achèvement des procédures d’appel d’offres relative à cette opération, le lancement des travaux de réalisation sont projetés dans le courant de ce mois, a précisé Abdelhamid Djazzar.
Il a fait savoir que ces nouvelles mesures, qui s’ajoutent à une série d’opérations liées notamment à la modernisation du réseau routier, l’aménagement urbain, l’extension de l’éclairage public et la réalisation d’espaces verts, vont toucher une trentaine de parkings sauvages recensés à travers la commune de Ouargla.